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Nos professionnels de la nutrition nous avertissent souvent de ne pas manger trop de protéines, que ça peut être dangereux. J’entends aussi dire que le citoyen moyen consomme trop de protéines. Pourtant, dans ma pratique (jydionne.com) et dans mon entourage, je constate plutôt le contraire: pas assez de protéines, particulièrement au déjeuner.

Une amie nutritionniste m’a aussi confié que, selon elle, ceux qui mangent céto (keto) finissent toujours par manger trop de protéines.

De plus, le 30 mai dernier, le Dr Martin Juneau de l’observatoire de la prévention publiait un article fort bien documenté : « Un apport trop élevé en protéines pourrait augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires ».1

Et vous avez probablement entendu dire que les protéines acidifient le corps, qu’elles provoquent l’ostéoporose, etc.

Qu’est-ce tout ça veut dire? Faut-il vraiment manger le moins de protéines possible? Quel est l’apport recommandé en protéines? Et est-il optimal?

Commençons par le commencement

Dans nos aliments, il y a 3 types de macronutriments (macro = gros):

  1. les glucides (sucres, amidon et féculents) – pour l’énergie
  2. les protéines (viandes, œufs, poissons, légumineuses (soya) et noix) – des blocs de construction pour le corps
  3. les lipides (huiles et gras) – pour l’énergie et comme blocs de construction

Sauf quelques exceptions (les huiles et le sucre raffiné), il n’existe pas d’aliment contenant un seul macronutriment. La plupart contiennent un mélange des trois macronutriments, à divers ratios. Évidemment, les aliments contiennent aussi des micronutriments (vitamines, minéraux, etc.), mais ce n’est pas le sujet de cet article.

Utilité des protéines

Les protéines sont des molécules formées par un enchainement d’acides aminés. Lorsque nous en mangeons et les digérons, les acides aminés sont libérés puis absorbés. Elles servent ensuite à refaire des protéines pour construire et réparer les tissus. Par exemple, les muscles, les os, le tissu conjonctif (derme, tendons, ligaments, etc.) et plusieurs hormones (insuline, etc.) sont constitués de protéines.

Naturellement, le corps se recycle en dégradant différents tissus pour les réparer. Pour accomplir ce processus, il nécessite des protéines.

Les besoins sont variables d’une personne à l’autre. Par exemple, durant l’enfance et l’adolescence, la croissance est importante. Une grande quantité de protéines est alors nécessaire pour bâtir le corps. De même, les personnes actives ont besoin de plus de protéines que les sédentaires pour maintenir et réparer leur masse musculaire. D’ailleurs, ceux et celles qui cherchent à développer leur masse musculaire en ont encore plus besoin.

Apport en protéines

Les autorités de santé (ici, Santé Canada) ont statué que l’apport recommandé pour un adulte (19 ans et plus) est de 0,8g/kg par jour, soit 0,8g de protéines pour chaque kg de poids corporel.2 Pour une personne de 80kg (176 lbs), ceci correspond à 64g par jour.

Ce chiffre est-il adéquat? Plusieurs chercheurs recommandent d’en consommer plus, et ce pour plusieurs raisons. En effet, des apports plus élevés en protéines sont associés avec:3

  1. Une satiété augmentée. Les protéines sont plus efficaces pour couper l’appétit que les glucides ou les gras.
  2. Une augmentation de la thermogénèse (génération de chaleur). Un apport plus élevé de ce macronutriment aide à augmenter le métabolisme et la dépense énergétique, ce qui est fort utile pour la gestion du poids.
  3. Le maintien ou le développement de la masse maigre (les muscles, les organes et les os) par rapport aux tissus graisseux.

Chez des personnes en surpoids ou obèses, augmenter la consommation de protéines facilite la perte de poids ainsi qu’une amélioration des paramètres métaboliques et de l’inflammation.4

Ainsi, selon plusieurs auteurs, les apports recommandés auraient été sous-estimés.5

Apport optimal?

Si l’apport recommandé est trop faible, quel serait alors l’apport optimal? Cette question est difficile à répondre parce qu’elle dépend beaucoup de la personne, de son niveau d’activité, de son métabolisme, de son âge, etc. Regardons donc quelques catégories.

Apport chez les plus âgés

Premier constat, les personnes plus âgées ont besoin de plus de protéines… pas moins. Malgré la baisse du métabolisme, on constate que celles qui mangent plus de ce macronutriment sont plus en forme et ont une meilleure stature.6

En évaluant le métabolisme par des méthodes sophistiquées (mesure de l’oxydation des acides aminés), des chercheurs canadiens ont évalué le besoin en protéines des personnes de 65 ans et plus. Ils ont constaté que les recommandations sont facilement 30% trop faibles pour les besoins de l’individu moyen. Ils estiment que l’apport pour les hommes devraient se situer entre 0,94 et 1,24g/kg (pour un homme de 80kg : de 75 à 90g par jour).7 Pour les femmes, cet apport se situerait entre 0,96 et 1,29g/kg (pour une femme de 60kg : de 58 à 77g par jour).8

Des chercheurs de la même équipe sont allés plus loin. En évaluant le besoin chez des femmes de plus de 80 ans (80-87 ans), ils estiment l’apport nécessaire à 1,15 g/kg, soit 40% de plus que les recommandations.9

Apport chez le sportif

Plusieurs sportifs cherchent à augmenter leurs apports en protéines à l’aide de « shakes ». Est-ce une bonne chose ?
Comme nous l’avons vu, un apport significatif en protéines aide à développer la masse musculaire (mais il ne remplace pas l’activité physique). L’évaluation des besoins varie donc en fonction du type d’activité. Plus la force et la masse musculaire sont prioritaires, plus l’apport doit être élevé.

Ainsi, l’équipe de Mazzulla et collaborateurs recommande 2g/kg chez l’athlète masculin pour maximiser le développement de masse (l’anabolisme) et favoriser la récupération.10

Chez les athlètes féminines, ce chiffre se situerait minimalement autour de 1,5g/kg (jusqu’à 2g/kg).11

Chez la personne active (mais pas nécessairement athlète), Morton et collaborateurs suggèrent même un apport minimal de 1,6g/kg par jour. Selon eux, la supplémentation est indiquée pour améliorer la masse musculaire et prévenir les blessures. Et c’est encore plus vrai pour la personne active plus âgée, au-delà de 60 ans.12

Dans les gyms, on dit souvent qu’il faut consommer des protéines tout de suite après l’exercice intense, jusqu’à 90 minutes après la fin de l’entrainement. Et c’est logique. Les muscles sont plus aptes à utiliser les acides aminés immédiatement après un effort intense comme la musculation.13

Pour démêler tout ça, l’excellent site Examine.com a publié un guide sur l’apport optimal en protéines: https://examine.com/guides/protein-intake/ (en anglais). Pour les sédentaires, on y recommande entre 1,2 à 1,8g par jour; pour les actifs, entre 1,6 à 2,4g/kg.

Ossature et protéines alimentaires

Certains auteurs mentionnent que le fait de manger trop de ce macronutriment serait nocif pour les os. La théorie voudrait que les protéines « acidifient » l’organisme et provoque une élimination de calcium dans l’urine.14

Ce n’est pas complètement faux, mais la réalité est que l’ostéoporose apparait bien plus souvent chez des gens qui manquent de protéines. Leur effet acidifiant est largement compensé par leur participation nécessaire à la reconstruction de l’os. À preuve, augmenter leur consommation jusqu’à 1,55g/kg améliore la santé osseuse, ne change pas l’élimination du calcium et augmente les facteurs de croissance de l’os (comme le N-télopeptide, un marqueur urinaire de croissance de l’os).15

Selon une méta-analyse (compilation et réanalyse de plusieurs études), il n’y a pas de risque pour l’ossature à manger plus de protéines.16

D’ailleurs, comme nous l’avons vu plus haut, des apports élevés préservent la masse musculaire et la force en vieillissant 17 ce qui pourrait diminuer les risques de chutes et de fractures.18

Pour savoir quoi faire pour avoir une ossature en santé, consultez mon Concentré de santé Santé des os sur Humain 360

Perte de poids

Un des rôles méconnus des protéines alimentaires est leur effet d’augmentation de la thermogénèse, alias le métabolisme. Par rapport aux deux autres macronutriments (glucides et lipides), elles augmentent la « thermogénèse induite par les aliments » jusqu’à 40% de plus.19 Cet effet dure dans le temps plusieurs heures après la consommation.20 En outre, comme nous l’avons vu plus haut, les protéines induisent une satiété plus importante et permettent donc de manger moins.3

Bref, augmenter la proportion de protéines dans l’alimentation est un des bons outils pour aider à perdre les kilos de gras de trop, et surtout ne pas les regagner.

Pour connaitre les outils qui fonctionnent vraiment pour maigrir tout en améliorant sa santé, consultez mon Concentré de santé Maigrir envers et contre tous sur Humain 360

Les risques de consommer trop de protéines

Insuffisance rénale

Il est vrai que les personnes atteintes d’insuffisance rénale doivent limiter leurs apports en protéines dans le but de ralentir la progression de cette maladie dévastatrice.21

En revanche, pour que les protéines alimentaires nuisent à la fonction rénale des personnes en santé, les apports doivent être immenses, de l’ordre de 3,32g/kg par jour.22 Un homme de 80kg devrait donc en manger 265g par jour (plus de 800g de viande ou 1,2 à 5kg de tofu selon la sorte)!!!
Personnellement, je n’ai pas l’appétit pour manger autant… et j’ai pourtant une très bonne fourchette. À ma connaissance, les seules personnes qui peuvent consommer autant de protéines sont celles qui prennent des suppléments (des « shakes ») en grande quantité. Ça, ça peut être dangereux.

Sachez que ce sont les glucides (la glycémie élevée) qui affectent le plus la fonction rénale. C’est pourquoi l’insuffisance rénale guette tous les diabétiques.

Maladies cardiovasculaires

Tel que mentionné par Dr Juneau, les risques de maladies cardiovasculaires sont possibles. Il faut cependant noter que les références citées sont des études d’observation basées sur des questionnaires de fréquence alimentaire. En gros, si vous participez à une telle étude, vous recevrez un questionnaire une fois par année (dans les meilleures études) qui évalue ce que vous avez mangé. Avec les statistiques des multiples questionnaires, les chercheurs tirent des conclusions… Mais sérieusement, si je vous demande, une fois par année, combien de portions de XX aliments vous avez mangez par semaine, est-ce que vos réponses seront fiables? Même avec les meilleures intentions?

Il faut aussi prendre en considération la qualité des aliments. Par exemple, si vous mangez des saucisses, l’effet sur votre santé ne sera pas le même avec des saucisses industrielles ou des saucisses bio artisanales. Les questionnaires ne font généralement pas la distinction entre les deux.

Conclusion

N’ayez pas peur de manger des protéines, mais assurez-vous de la qualité des aliments que vous consommez. Tant que vous consommez des vrais aliments (pas des poudres ou des shakes), le risque de manger trop de protéines est minime (sauf si vous faites déjà de l’insuffisance rénale). En revanche, regardez votre assiette et celle des gens autour de vous. Contiennent-elles suffisamment de protéines (en particulier au déjeuner ou au restaurant « rapide ») pour permettre à votre corps de se réparer?

Et soyons sérieux, pour le même appétit, si vous ingérez moins de protéines, que mangerez-vous de plus? Il y a fort à parier que ce sera plus de glucides (pains, pâtes, patates, pâtisseries)…

Références

  1. Observatoire de la prévention https://observatoireprevention.org/2024/05/30/un-apport-trop-eleve-en-proteines-pourrait-augmenter-le-risque-daccidents-cardiovasculaires/
  2. Tableaux des apports nutritionnels de référence : Valeurs de référence relatives aux macronutriments https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/apports-nutritionnels-reference/tableaux/valeurs-reference-relatives-macronutriments.html
  3. Paddon-Jones D, Westman E, Mattes RD, et al. Protein, weight management, and satiety. Am J Clin Nutr. 2008 May;87(5):1558S-1561S. doi: 10.1093/ajcn/87.5.1558S. PMID: 18469287. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002916523236643
  4. Gulati S, Misra A, Tiwari R, et al. Effect of high-protein meal replacement on weight and cardiometabolic profile in overweight/obese Asian Indians in North India. Br J Nutr. 2017 Jun;117(11):1531-1540. doi: 10.1017/S0007114517001295. PMID: 28653586.
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28653586/
  5. Elango R, Humayun MA, Ball RO, Pencharz PB. Evidence that protein requirements have been significantly underestimated. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2010 Jan;13(1):52-7. doi: 10.1097/MCO.0b013e328332f9b7. PMID: 19841581. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27338461
  6. Baum JI, Kim IY, Wolfe RR. Protein Consumption and the Elderly: What Is the Optimal Level of Intake? Nutrients. 2016 Jun 8;8(6):359. doi: 10.3390/nu8060359. PMID: 27338461; PMCID: PMC4924200. https://www.mdpi.com/2072-6643/8/6/359
  7. Rafii M, Chapman K, Elango R, et al. Dietary Protein Requirement of Men >65 Years Old Determined by the Indicator Amino Acid Oxidation Technique Is Higher than the Current Estimated Average Requirement. J Nutr. 2015 Apr 1;146(4):681-687. doi: 10.3945/jn.115.225631. PMID: 26962173. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S002231662300559X
  8. Rafii M, Chapman K, Owens J, et al. Dietary protein requirement of female adults >65 years determined by the indicator amino acid oxidation technique is higher than current recommendations. J Nutr. 2015 Jan;145(1):18-24. doi: 10.3945/jn.114.197517. Epub 2014 Oct 15. PMID: 25320185. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022316622085820
  9. Tang M, McCabe GP, Elango R, et al. Assessment of protein requirement in octogenarian women with use of the indicator amino acid oxidation technique. Am J Clin Nutr. 2014 Apr;99(4):891-8. doi: 10.3945/ajcn.112.042325. Epub 2014 Jan 15. PMID: 24429540; PMCID: PMC3953883. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3953883/
  10. Mazzulla M, Sawan SA, Williamson E, et al. Protein Intake to Maximize Whole-Body Anabolism during Postexercise Recovery in Resistance-Trained Men with High Habitual Intakes is Severalfold Greater than the Current Recommended Dietary Allowance. J Nutr. 2019 Oct 16. pii: nxz249. doi: 10.1093/jn/nxz249. [Epub ahead of print] PubMed PMID: 31618421. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022316622020569?via%3Dihub
  11. Malowany JM, West DWD, Williamson E, et al. Protein to Maximize Whole-Body Anabolism in Resistance-trained Females after Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Apr;51(4):798-804. doi: 10.1249/MSS.0000000000001832. PubMed PMID: 30395050. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30395050
  12. Morton RW, Murphy KT, McKellar SR, et al. A systematic review, meta-analysis and meta-regression of the effect of protein supplementation on resistance training-induced gains in muscle mass and strength in healthy adults. Br J Sports Med. 2018 Mar;52(6):376-384. doi: 10.1136/bjsports-2017-097608. PMID: 28698222; PMCID: PMC5867436. https://bjsm.bmj.com/content/52/6/376.long
  13. Zhou HH, Liao Y, Zhou X, et al. Effects of Timing and Types of Protein Supplementation on Improving Muscle Mass, Strength, and Physical Performance in Adults Undergoing Resistance Training: A Network Meta-Analysis. Int J Sport Nutr Exerc Metab. 2023 Dec 1;34(1):54-64. doi: 10.1123/ijsnem.2023-0118. PMID: 38039960. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38039960/
  14. Cao JJ. High Dietary Protein Intake and Protein-Related Acid Load on Bone Health. Curr Osteoporos Rep. 2017 Dec;15(6):571-576. doi: 10.1007/s11914-017-0408-6. PMID: 29063994.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29063994
  15. Dawson-Hughes B, Harris SS, Rasmussen H, et al. Effect of dietary protein supplements on calcium excretion in healthy older men and women. J Clin Endocrinol Metab. 2004 Mar;89(3):1169-73. doi: 10.1210/jc.2003-031466. PMID: 15001604. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15001604
  16. Shams-White MM, Chung M, Du M, et al. Dietary protein and bone health: a systematic review and meta-analysis from the National Osteoporosis Foundation. Am J Clin Nutr. 2017 Jun;105(6):1528-1543. doi: 10.3945/ajcn.116.145110. PMID: 28404575. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002916522049279
  17. Sahni S, Mangano KM, Hannan MT, et al. Higher Protein Intake Is Associated with Higher Lean Mass and Quadriceps Muscle Strength in Adult Men and Women. J Nutr. 2015 Jul;145(7):1569-75. doi: 10.3945/jn.114.204925. PMID: 26019246; PMCID: PMC4478942. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022316622087971
  18. Fung TT, Meyer HE, Willett WC, Feskanich D. Protein intake and risk of hip fractures in postmenopausal women and men age 50 and older. Osteoporos Int. 2017 Apr;28(4):1401-1411. doi: 10.1007/s00198-016-3898-7. Epub 2017 Jan 10. PMID: 28074249; PMCID: PMC5357457. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5357457/
  19. Pasiakos SM, Cao JJ, Margolis LM, et al. Effects of high-protein diets on fat-free mass and muscle protein synthesis following weight loss: a randomized controlled trial. FASEB J. 2013 Sep;27(9):3837-47. doi: 10.1096/fj.13-230227.. PMID: 23739654. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23739654
  20. Nair KS, Halliday D, Garrow JS. Thermic response to isoenergetic protein, carbohydrate or fat meals in lean and obese subjects. Clin Sci (Lond). 1983 Sep;65(3):307-12. doi: 10.1042/cs0650307. PMID: 6347500. https://portlandpress.com/clinsci/article-abstract/65/3/307/92773/Thermic-Response-to-Isoenergetic-Protein
  21. Effects of dietary protein restriction on the progression of moderate renal disease in the Modification of Diet in Renal Disease Study. J Am Soc Nephrol. 1996 Dec;7(12):2616-26. doi: 10.1681/ASN.V7122616. PMID: 8989740. https://journals.lww.com/jasn/abstract/1996/12000/effects_of_dietary_protein_restriction_on_the.15.aspx
  22. Antonio J, Ellerbroek A, Silver T, et al. A High Protein Diet Has No Harmful Effects: A One-Year Crossover Study in Resistance-Trained Males. J Nutr Metab. 2016;2016:9104792. doi: 10.1155/2016/9104792. PMID: 27807480; PMCID: PMC5078648. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1155/2016/9104792

 

18 commentaires

  1. Bonjour M Dionne ..

    Dans la première section où vous parlez de personnes plus âgées, vous vous êtes limité à des gens avec un poids de +/- 65 kg .. qu’en serait-il des personnes en surpoids/obésité modérée ou plus sévère .. y a-t-il un plafond? Ce n’est pas rare que des personnes plus âgées portent aussi un surpoids .. faudrait p-être les inclure dans vos écrits .. j’apprécie bien vos écrits. Merci.

    1. Bonjour Mieg
      Vous avez raison. AU delà d’un certain poids, on est limité par l’appétit. Ainsi, une personne de 100 kg athlétique aura un plus gros appétit qu’un personne obèse du même poids. Quand je mentionne à mes patients ces informations, je qualifie toujours en fonction de leur appétit. Surtout dans une dynamique de perte de poids, augmenter la proportion des protéines dans l’assiette, pour le même appétit, augmente le métabolisme, diminue la faim et permet une perte de poids. Par contre, il est n’est pas question de « suralimenter ».
      Santé!

  2. Tres intéressant et rassurant!
    J’utilise de la poudre de protéine pour ajouter a mes fruits en smoothies 1 a 2 fois par sem (entre 15 et 20 g de protéines)
    Je ne pense pas surconsommer.
    Est-ce que ces poudres fournissent des protéines de qualité?

    1. Bonjour Sophie
      Habituellement, oui. Un effet à surveiller. Si vous trouvez que le produit que vous prenez est difficile à digérer ou vous donne des ballonnements, alors c’est signe que vous ne le tolérez pas bien. Changez.
      Santé!

  3. Est-ce mieux de varier nos protéines pas seulement les viandes rouges? Cuisiner aussi des poissons et apprivoiser des protéines végétales comme les légumineuses, le tofu. Sans oublier les œufs.
    Merci pour vos informations, c’est très intéressant 😃
    Diane

    1. Bonjour Diane
      Varier les sources est la meilleure chose à faire. Les personnes qui ont une alimentation « monotone » ont plus de risques de carences.
      Santé!

  4. À 72 ans, j’ai de la difficulté à incorporer dans mon alimentation le nombre de protéines nécessaires pour maintenir une bonne énergie toute la journée. Depuis quelques temps, je rajoute des protéines végétales biologiques à mes différentes recettes, surtout au déjeuner , et je vois déjà une différence…pourtant, vous ne semblez pas approuver?

    1. Bonjour Hélène
      Je trouve que vous avez trouvé votre solution. C’est tout ce qui compte. Personnellement, j’ai de la difficulté à digérer les protéines végétales. Ça ne veut pas dire que je ne les approuve pas. Je dis souvent que manger végé est beaucoup difficile que manger omnivore à cause des différents pièges comme les voleurs de minéraux. Mais il est possible de bien manger végé.
      Rajouter, comme vous le faites, un extrait pour combler les besoin est une très bonne solution.
      Santé!

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