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Les sources de phytoestrogènes sont-elles à proscrire en cas de cancer du sein? Une étude chez des rats semble le confirmer.(1-3) Vraiment?

L’étude

Cette étude, effectuée par l’équipe de Dre Leena Hilakivi-Clarke et ses collègues de l’Université de Georgetown, a été présentée lors du congrès annuel de l’American Association for Cancer Research (AACR) qui se tenait à Chicago, du 31 mars au 4 avril 2012.(1)

Dans cette étude non publiée, les chercheurs ont exposé des rattes à une substance connue pour causer le cancer du sein. Une fois le cancer diagnostiqué, toutes les rattes ont été traitées au tamoxifen (un anti-oestrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein). Les chercheurs ont divisé les rattes en 4 groupes et leur ont donné de la génistéine (une phytoestrogène purifiée extraite du soya):

· Groupe 1: en même temps que le traitement au tamoxifen;

· Groupe 2: durant la jeunesse, arrêt à l’âge adulte, et reprise durant le traitement au tamoxifen;

· Groupe 3: à partir de l’âge adulte;

· Groupe 4: toute la vie durant.

Les résultats de l’étude montrent que les rattes qui ont consommé de la génistéine toute leur vie (groupe 4) ont un facteur de protection contre le cancer du sein et que le traitement au tamoxifen est amélioré. Par contre, on observe un effet inverse (résistance au traitement) chez les rattes qui ont consommé de la génistéine uniquement à l’âge adulte (groupe 3) ou à partir du début du traitement au tamoxifen (groupe 1).

Les auteurs concluent que (traduction libre): «Ces résultats suggèrent que les femmes occidentales qui ont commencé à consommer du soya à l’âge adulte doivent cesser d’en consommer si elles ont un diagnostic de cancer du sein.»(1)

Que doit-on en penser?

1- Il n’y a pas de groupe contrôle dans cette étude, donc aucune comparaison avec des rattes n’ayant pas reçu de génistéine. La comparaison entre les traitements souffre de ce manque de point d’ancrage. Normalement, on note une amélioration (ou une aggravation) par rapport à un groupe n’ayant pas pris la substance étudiée. Il est donc difficile, dans cette étude, d’affirmer qu’il y a réellement résistance ou amélioration. On peut tout au plus dire que le traitement au tamoxifen est plus efficace dans le groupe 4 que dans les autres groupes.

2- Cette étude a été présentée lors d’une conférence, mais n’a pas été publiée dans une revue scientifique. Elle n’a donc pas été révisée par des pairs.

3- Évidemment, nous ne sommes pas des rats. Les résultats ne peuvent s’appliquer directement à l’humain.

4- La conclusion des auteurs est une extrapolation non validée. Ils utilisent une molécule purifiée (une phytoestrogène) et concluent que l’aliment complet (le soya) est en cause. C’est une erreur très fréquente que d’assimiler un aliment complexe comme le soya ou les légumineuses à un seul de leurs composants: ici, la génistéine; dans le poisson, les omégas 3; dans les grains, les fibres; etc. De plus, dans le soya, il n’y a pas de génistéine pure. La génistéine est une isoflavone qui se retrouve sous forme de glycoside (liée à des sucres) et est très peu absorbée.

Un mot sur les phytoestrogènes

Les phytoestrogènes NE SONT PAS des œstrogènes. D’ailleurs, si tel était le cas, tous les hommes du continent asiatique seraient stériles et auraient des seins… Tout ce que ces molécules ont en commun, à part leur nom, est une affinité pour les récepteurs à œstrogène.

De plus, s’il fallait arrêter de manger des phytoestrogènes, il faudrait éliminer beaucoup plus que le soya de notre alimentation: la graine de lin, la lentille, la carotte, le cèleri, la poire, la banane, etc.

Plusieurs études ont suivi des bébés nourris avec des formules à base de soya et n’ont relevé aucun impact hormonal chez les enfants, garçons ou filles.

Que disent les autres études?

Le soya est beaucoup plus complexe qu’une seule molécule, et certaines de ses autres familles de molécules ont des effets anticancers. La consommation de soya est d’ailleurs associée à une réduction de l’incidence de cancers hormonodépendants.(4) Dans les études cliniques (faites chez des humains et non des rats), la consommation de soya ou de génistéine confère un facteur de protection si cette consommation fait partie des habitudes de vie.(5,6) Il est vrai que, passé l’âge de la ménopause, cet effet protecteur disparaît. Par contre, peut-on démontrer un effet néfaste de la consommation de soya chez les femmes atteintes de cancer du sein? NON.(7) Une méta-analyse regroupant de nombreuses études cliniques arrive à la conclusion que les phytoestrogènes n’aggravent pas les cancers hormonodépendants.(8)

Des études ont également montré que la génistéine, en plus de son effet «phytoestrogène», a d’autres propriétés qui affectent la croissance des cancers: elle agit sur les gènes (oncostatique)(9), elle induit la mort naturelle des cellules cancéreuses (apoptose)(10), elle affecte la survie de ces cellules via leur capacité d’utiliser le potassium (11).

Bref…

Le débat sur les phytoestrogènes n’est certes pas clos, mais on peut affirmer que la consommation de légumineuses (ou de toute autre source alimentaire de phytoestrogènes) n’est pas contre-indiquée pour les femmes et les hommes, même s’ils ont, ou ont eu, un cancer hormono-dépendant!(7) Pour ce qui est des suppléments de phytoestrogènes, je serais plus prudent. Leur innocuité n’a pas encore été prouvée hors de tout doute chez les femmes ayant un historique de cancer.

En terminant…

Il serait beaucoup plus pertinent de s’intéresser aux substances chimiques perturbatrices de nos systèmes hormonaux qui sont présentes dans notre environnement immédiat et mesurables dans notre sang: ignifuges, agents plastifiants, triclosan, etc. Les effets cancérigènes et/ou perturbateurs hormonaux de ces substances ont été démontrés, à un niveau ou à un autre. Voir: La vraie prévention du cancer du sein; Perturbateurs hormonaux… présents!; Les perturbateurs hormonaux: une menace réelle!

Références:

1. Communiqué de presse de la présentation Breast Cancer Resistance Linked to Timing of Soy Consumption

2. Nouvelle de Radio Canada sur cette présentation http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2012/04/04/001-soya-cancer-sein.shtml

3. Nouvelle anglophone sur le même sujet. http://www.nhiondemand.com/industrysciencejournal/article.aspx?id=392&utm_source=NHI+OnDemand+Newsletter+List&utm_campaign=be57f83147-ISJ_5TipsIBS-BreastCancerSoy_Apr4_2011&utm_medium=email

4. Hilakivi-Clarke L, Andrade JE, Helferich W. Is soy consumption good or bad for the breast? J Nutr. 2010 Dec;140(12):2326S-2334S. Epub 2010 Oct 27. Review. PubMed PMID: 20980638; PubMed Central PMCID: PMC2981011.

5. Taylor CK, Levy RM, Elliott JC, Burnett BP. The effect of genistein aglycone on cancer and cancer risk: a review of in vitro, preclinical, and clinical studies. Nutr Rev. 2009 Jul;67(7):398-415.PMID:19566600

6. de Assis S, Warri A, Benitez C, Helferich W, Hilakivi-Clarke L. Protective effects of prepubertal genistein exposure on mammary tumorigenesis are dependent on BRCA1 expression. Cancer Prev Res (Phila). 2011 Sep;4(9):1436-48. PubMed PMID: 21680703.

7. Messina MJ, Loprinzi CL. Soy for breast cancer survivors: a critical review of the literature. J Nutr. 2001 Nov;131(11 Suppl):3095S-108S. Review. PubMed PMID: 11694655.

8. Tempfer CB, Froese G, Heinze G, Bentz EK, Hefler LA, Huber JC. Side effects of phytoestrogens: a meta-analysis of randomized trials. Am J Med. 2009 Oct;122(10):939-46. PMID: 19786161

9. Bosviel R, Dumollard E, Déchelotte P, Bignon YJ, Bernard-Gallon D. Can Soy Phytoestrogens Decrease DNA Methylation in BRCA1 and BRCA2 Oncosuppressor Genes in Breast Cancer? OMICS. 2012 Feb 17. [Epub ahead of print] PubMed PMID: 22339411.

10. Seo HS, Choi HS, Choi HS, Choi YK, Um JY, Choi I, Shin YC, Ko SG. Phytoestrogens induce apoptosis via extrinsic pathway, inhibiting nuclear factor-kappaB signaling in HER2-overexpressing breast cancer cells. Anticancer Res. 2011 Oct;31(10):3301-13. PubMed PMID: 21965740.

11. Wallace JL, Gow IF, Warnock M. The life and death of breast cancer cells: proposing a role for the effects of phytoestrogens on potassium channels. J Membr Biol. 2011 Jul;242(2):53-67. doi: 10.1007/s00232-011-9376-4. Epub 2011 Jul 5. Review. PubMed PMID: 21728044.

Photo : DryPot sur Wikipédia

25 commentaires

    1. Bonjour Marlène
      Le site La nutrition. fr est le site de Thierry Souccar et compagnie. Très crédible et très bien vulgarisé. L’autre, comme il est dit sur le vrai site, est un site poubelle. Non le soya n,est pas dangereux. Non, il ne contient pas de poison. il est vrai que la consommation importante chez un hypothyroïdien peut affecter sa thyroïde mais c’est à peu près tout. Et surtout, les phytoestrogènes NE sont PAS des œstrogènes. Si elles en étaient, alors tous les hommes végétariens et tous les asiatiques auraient des seins.
      Santé!

      1. Je vous remercie pour votre avis.

        Ma nutritionniste m’a déjà mentionné que lorsque nous avons des problèmes d’hypothyroïdie, comme c’est mon cas, je dois prendre des aliments riche en iode, par exemple des algues (petit goémon ou nori) ou un supplément d’iode, pour contrer l’effet goitrogène du soya ou des légumes de la famille des choux. Qu’en pensez-vous?

        1. Bonjour Marlène
          Bonne idée. D’ailleurs, nous tous, Nord Américains, pourrions bénéficier de plus de sources d’iode. Mais, si vous y êtes sensible, éviter les grands dosages de soya ou de crucifères. Une portion par jour est correcte mais plus, surtout cru, pourrait être trop
          Santé!

  1. Bonjour Jean-Yves,

    As-tu lu l’article sur la ‘toxicité’ du lait de soya et du lait de soya?…si oui, quand penses-tu?
    merci..nous sommes plusieurs à se poser la question sur la véracité de cet article…

    1. Bonjour Claire
      La réponse sur le site nutrition.f de Thierry Souccar est tout à fait intéressante.
      http://www.lanutrition.fr/les-news/le-soja-qui-tue-la-verite-sur-un-article-delirant.html
      L’article en question est un ramassis de préjugés et de mauvaises interprétations.
      1- les phytoestrogènes ne sont pas des œstrogènes.
      2- les substances goitrigènes sont réelles mais leur toxicité surévaluée
      etc.
      Il y a tout un mouvement contre le soya. Le seul point où je suis 100% d’accord avec ces gens est le risque des OGM. Autrement, le soya et les légumineuses font partie d’une alimentation santé
      Santé!

  2. Bonsoir,
    je tiens à vous remercier pour toutes ces clarifications;

    j’ai 25 ans et je souffre de troubles hormonales, mes règles sont irrégulières et on m’a conseillé de boire plus souvent le lait du soja du fait qu’il soit riche en phytoestrogènes ? qu’est ce que vous en pensez ? Merci d’avance

  3. Donc selon vous Jean-Yves, je n’aurais pas à cesser l’onagre, la sauge, l’huile de lin pour le moment du moins, ceux qu’on m’avait indiqués comme étant à éliminer dès maintenant ?
    J’ai oublié de mentionner un supplémentt dans ma liste, et je me pose des questions à son sujet. C’est Tads, un extrait de surrénales bovines, qui m’avait été recommandé pour supporter les surrénales. Qu’en est-il pour lui ? On le garde ou non ??
    Vous me dites que je devrai cesser le millepertuis pendant le traitement anti-hormones, mais on sait ce que provoque l’arrêt brusque de ce produit, et une dépression ne serait pas bienvenue dans mon cas en ce moment, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’éviter ??
    Est-ce que l’homéopathie peut-être envisagée à ce moment ? Ou quoi d’autre ??
    Un grand merci Jean-Yves, après avoir passé toutes ces années avec les suppléments naturels avec bonheur et succès, je me vois entrer avec appréhension dans le monde médical, j’ai besoin de conseils avisés et de support, MERCI!
    Lou

    1. Bonjour Lou
      Le TADS ne m’est pas familier. C’est un extrait de glande surrénale. Logiquement, il devrait être sécuritaire mais consulter la personne qui vous le recommande.
      L’homéopathie sera une bonne option.
      Le millepertuis peut être diminué et sevré. Il ne cause pas les dépendances des antidépresseurs pharmaceutiques.
      Idéalement, vous devriez être suivie par un bon naturopathe.
      Santé!

  4. Bonjour Jean-Yves !
    Je viens de recevoir un diagnostic de cancer du sein hormono dépendant: 1cm. pris au début.
    Ménopausée depuis 7 ans, j’ai 60 ans. Jamais pris d’hormone, que des suppléments naturels. J’en prends un certain nombre. Mon médecin de dit de cesser le soja, mais qu’en est-il des autres: onagre, millepertuis, vitex, sauge, mélatonine entre autres.
    Je prends aussi : vit. C-500 – D-1000UI – B-50, huile de lin, ortie, herbe de blé, calcium-magnésium, glucosamine, magnésium seul, ail, CoQ10.
    Je fais appel à votre expertise, ce domaine n’étant pas très connu des médecins, quoique j’aie la chance d’avoir depuis 25 ans un médecin qui est très ouverte aux suppléments naturels.
    Merci d’avance Jean-Yves, je vous ai écrit hier au sujet du millepertuis, merci de votre réponse, et puis mon diagnostic est arrivé ce matin.
    Un grand merci !

    1. Bonjour Lou
      Primo, il n’y a pas de validation scientifique à cesser les légumineuses, soya inclus. D’ailleurs, les légumineuses peuvent même conférer un certain facteur de protection. Pour les autres, le vitex a un effet « hormonal » mais il sera plutôt inhibiteur. La mélatonine aussi aura un effet bénéfique. Votre vitamine D mériterait d’être augmentée à 3 000 UI par jour.
      Durant les traitements, le millepertuis sera à éliminer. Il peut interagir avec les médicaments. Autrement, pas grand chose.
      Désolé d’apprendre cet diagnostic pour vous. Bon courage.
      Santé!

  5. Bonjour,

    J’aimerais soulever une question concernant les études faites à partir du soya. Sont-elles faites avec du soya transgénique ou biologique? Le soya GMO est très répandu sur le marché.

    1. Bonjour Marlène,
      Très bonne question. Je n’ai pas la réponse. Je présume qu’il s’agit d’OGM.
      Vous avez raison, le débat devrait porter sur l’innocuité des OGM…
      Santé!

  6. Jean-Yves,

    dans mon magasin BIO, j’ai découvert le we passé une nouvelle gamme de produit (en plastique mais sans BPHA !) pour conserver sous vide. Voici l’info: http://www.foody-food.be/
    mais ça reste du plastique … qu’en pensez-vous ?
    bien à vous,
    nathalie

    1. Bonjour Walle,
      Je ne connais pas ces produits. Je présume que tant qu’ils ne sont pas chauffés, ils sont sécuritaires, mais je ne sais pas.
      Santé!

  7. Voilà qui est clair !
    Merci de cette grande précision qui étaye ce qu’une recherche globale sur le soja m’avait révélé il y a quelque temps (1)
    Le soja est un un aliment intéressant, parmi d’autres, et comme la plupart des autres, ne pose de vrai problème que si on est individuellement allergique ou intolérant, ou si on abuse en quantité. Tous ce qui est affirmé visant à le diaboliser n’est pas fondé, si on gratte un peu…
    Quand aux compléments à base d’isoflavones, Très peu d’intérêt, pour ne pas dire aucun !
    Bien cordialement

    1. http://www.sante-vivante.fr/blog/index.php?post/2010/11/15/Soja-entre-excès-et-désamour-irrationnel

  8. Ne pensez-vous pas Mr Dionne que toute la façon de partiquer la médecine que ce soit au niveau pratique, étude et connaissances ou même phylosophique est à revoir.

    Je crois scincèrement que beaucoup de médecins ont perdus la flamme et pratiquent sans leur conscience qui est perturbé par le revenu plus^tot que le vrai désir de guérir et surtout de prévenir les maladies.Notre médecine est basée sur la réparation et non la prévention.

    Je crois même que les médecins devraient repasser des examens. Parfois je me rends compte que les réponses que j’attends viennent de l’internet et certains médecins sont complètement dépassés à tous les niveaux de leur pratique.

    Mainetenant il m’est impossible de faire confiance à la médecine qui se dit moderne ou à la pointe de la thecnologie. Quand je pose des questions pertinentes à un médecin, jamais j’ai des réponses satifaisantes comme vous vous pouvez donner. Je sais qu’ils sont sur la corde raide et que les erreurs de leur part peu devenir une phobie, la peur des représailles.

    Un médecin femme chinois de réputation dans son domaine a dit que toute la médecine et la façon de la pratiquer est à revoir.

    On taxe les produits naturels, les vitamines, et l’homépathie de charlatanisme et dangereuse. Mais quand je regarde tous les effets secondaires provoqués par les médocs(médicaments)et que tout est normal, non, je suis fatigué de voir que c’est l’argent qui dirige la santé et non la vrai conscience de vouloir guérir et prévenir.

    Quand je parle à un homéopathe et à un médecin, je vois que l’homéopathe a une vraie conscience de la vie et de la guérison tout en étant près de la nature et de l’humain. Le médecin lui pour la pluspart, ils froid, distant et seulement branchés sur leur médoc et oublient l’approche humaine. Ils n’ont qu’en tête leur froide médecine. Je crois que les deux systèmes, l’homéopathie et la médecine conventionnelle sont comme La p-hysique de la relativité et la physique quantique, les deux se complètent.

    La médecine agit de la même façon que la politique et la religion ce sont des guerres de clochers.

    Pourquoi la médecine de redonne pas à l’être humain sa portion humaine,pourquoi la médecine ne médite pas sur elle même et la décadence qu’elle impose, elle croit tout savoir mais en fin de compte elle nous éloigne de nous-mêmes en nous enlevenat la chance d’être soi-même.

    Moi, ça fait 30 ans au moins que je n’ai pas vu un médecin, j’ai appris à me faire confiance en prenant conscience de ma vie, de mon corps, de mon psyché, de mes neurones et glials et de ma santé spirituelle.Les gens sont en dualité et séparés d’eux-mêmes, ils donnent toute confiance sans regarder au fond d’eux- mêmes qu’ils détiennent le secret de leur propre santé autant que leur vie.

    Il y a tellement à apprendre sur internet, pourquoi ne pas apprendre à prévenir plustôt que d’attendre l’échéance de la guérison. Sans être un biologiste, je peux apprendre comment fonctionne mon corps, mes celleules,mon ADN et tout le reste. Je crois que plus on comprend le fonctionenement de notre corps plus on a de chance d’être en santé.

    J’aimerais Mr Dionnne, que vous nous parliez des téloméeres et de la télomérase,et de l’immortalité qui est une chose possible comme les cellules cacéreuses deviennent immortelles à cause d’une concentration de télomérase.J’aimerais aussi que vous parliez de la racine de l’astragal(l’astragalocide et le cycloastragénol) contenue dans la racine d’astragal qui aiderait aux télomères à demeurer à leur pleine logueur et elle activerait l’aussi l’afflu de télomérase qui protège les télomères.

    Merci d’exister, vous êtes très inéressant et crucial dans ce monde faux.

    Charles

    1. Bonjour Charles,
      Ça ne saurait tarder. J’aborderai la médecine anti-âge sous peu. Par contre, une question pour vous : qui veut être immortel ici ?
      Personnellement, je ne crois pas que l’immortalité soit un but, ni même la longévité extrême. Je suis un tenant de la thèse : Vaut mieux mettre de la vie dans les années que des années dans la vie. À quoi sert d’étirer la vieillesse et la débilité ? Je préfère m’attarder à augmenter la vitalité et la capacité ici et maintenant parce que: qui sait de quoi demain sera fait ?
      Au plaisir.

      1. Bonjour Mr JYD,
        il est vrai qu’à prime abord l’immortalité peut paraître abérante dans ce monde de confusion, mais, je crois que nous y arriverons normalement, elle fait partie de notre évolution. Il y a 4 millions d’années l’australopithèque a évolué jusqu’à l’homo sapiens, pourquoi ne serions-nous pas capable d’arriver à ce stade de vie.

        De toute façon, la technologie nous y amène allègrement. Si l’humain ne devient pas responsable de la 6e extinction de masse, il sera même capable de se régénérer cellulairement. Déjà avec les cellules souches, l’avenir s’annonce prometteur pour la régénération cellulaire.

        Nous sommes dans un siècle de boulversement thecnologique, la nanothecnologie, les cellules souches,et si australopithèque est venu jusqu’à nous, alors je ne vois aucun obstacle pour que nous trouvions la régénération cellulaire. Pour le moment, ce rêve paraît hors contexte mais dans l’avenir ce sera la chose la plus normale. Nous devrons transmuter notre façon de vivre. la surpopulation, le manque de nourriture deviendraient rapidement une catastrophe s’il fallait que nous devenions tout à coup tous des centenaires. Je crois que l’on a encore du temps.

        Pour ma part, je n’y vois aucun inconvénient de vivre le plus longtemps possible et je suis certain que nous y prendrions goût. La conscience ou l’âme de l’homme est immortelle, voilà pourquoi l’homme cherche la fontaine de jouvence depuis l’antiquité. De toute façon, faudra bien s’y faire car c’est une réalité pour notre futur.

        Charles

    1. Bonjour Nicole,
      Selon Antidote, le correcteur que j’utilise, la femelle du rat peut s’écrire des 2 façons…
      Merci et bonne journée,
      Michèle, Webmestre

    1. Bonjour Françoise,
      Allez voir au bas de l’article sur lequel vous avez mis votre commentaire (Vitamine D et Alzheimer). La réponse de Jean-Yves y est.
      Bonne journée,
      Michèle, Webmestre

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