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Entre 1900 et 2001, l’espérance de vie a beaucoup augmenté passant, au Canada, de 50 à 82 ans pour les femmes, et de 47 à 76,9 ans pour les hommes.(1,2) Selon Wikipédia, une projection à partir des chiffres de l’OMS donnerait une espérance de vie de 84,6 ans pour les femmes et 80,4 pour les hommes en 2015.(3) Ces chiffres sont sensiblement les mêmes en France.

Ces statistiques impliquent-elles que nous serons guillerets et pimpants lorsque nous serons de vénérables octogénaires?

L’Agence de santé publique du Canada vient justement de publier un rapport (disponible sur demande sur le site de Statistique Canada) qui met en lumière cet aspect négligé de l’espérance de vie.(1)

Espérance de vie en santé

L’image que nous nous faisons de la vieillesse en est souvent une de maladie et de diminution des capacités. Cela correspond-il à la réalité?

Le rapport publié par l’Agence de santé publique du Canada et intitulé L’espérance de vie ajustée en fonction de l’état de santé au Canada répond à cette question. En effet, toujours selon les statistiques de 2001, si une femme québécoise pouvait s’attendre à vivre jusqu’à 82,1 an, son espérance de vie en santé n’était que de 72 ans, ce qui implique qu’elle vivrait 10 années avec une qualité de vie amoindrie par la maladie. Du côté des hommes, l’espérance de vie était plus courte (76,3 ans) et la maladie affectait les 7,3 dernières années.

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À nous d’y voir

Personnellement, je veux bien vivre longtemps, mais je veux d’abord et avant tout vivre pleinement le plus longtemps possible. Quand on sait que la santé est principalement tributaire des choses de tous les jours (les habitudes de vie, l’alimentation, la gestion du stress), on voit que le « retour sur l’investissement » peut être très significatif. Peut-être que l’échéance finale ne changera pas, mais si je peux retarder cette période terminale de vie en moindre capacité, alors le jeu en vaut la chandelle. Les petits « efforts » quotidiens (bien manger, relaxer, bouger… et rire) peuvent améliorer notre qualité de vie maintenant et à long terme. C’est pourquoi j’y consacre l’énergie qu’il faut pour être, moi-même, mes proches et tous ceux que je peux « contaminer », le plus en santé possible aujourd’hui et demain et après-demain…

Lisez aussi :

Santé!

Références :

  1. http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l02/cst01/hlth67-fra.htm
  2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9rance_de_vie_humaine
  3. Liste des pays par espérance de vie http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_espérance_de_vie

10 commentaires

  1. Chez-moi, ça meurt jeune mais cela me dicte tout de même de faire attention à moi peu importe si je vis longtemps ou pas. Profiter de la vie pour moi n’est pas de m’empiffrer ou boire à outrance mais plutôt profiter de la nature, la humer, la dévorer des yeux…profiter de ses bienfaits. À chaque printemps, je me dis tout le temps que la nature est forte pour revenir toute en force et en beauté année après année alors disons que je tente d’appliquer ce phénomène à ma vie. Il y a avait chez-moi ceux qui prenaient soin d’eux et d’autres qui ont brûlé la chandelle par les deux bouts et cela les a amené au même point: la mort. Pourquoi il y en a qui parte rapidement alors qu’ils prennent soin d’eux et d’autres qui vivent vieux sans trop de problèmes longtemps? C’est pour moi un mystère…
    Donc je profite de la vie tout en prenant soin de moi et en regardant autour comment s’en sort la nature et tente de l’appliquer pour moi.

    Bonne santé Jean-Yves, à tous et toutes.

    1. Bonjour Carole
      C’est un mystère pour moi aussi. C’est pourquoi j’ai écrit que « peut-être l’échéance ne changera pas » mais le plaisir de vivre pleinement le moment présent vaut autant et peut-être plus que d’espérer vivre plus longtemps.
      Une autre raison de rendre la santé contagieuse 🙂
      Santé!

  2. Merci Jean Yves, pour cet nouvel article. Vous exposez vos motivations, qui aident le lecteur que je suis à mieux tenir la barre. «Tout doit se prendre avec modération, y compris la modération», écriviez-vous dans un précédent article ! La sagesse même !
    Jean Yves
    Rennes ( F)

  3. Bonjour,
    Je recommence, le « je ne suis pas un robot » a fait que j’ai perdu mon message, d’habitude je le copie, mais sachant qu’ici cela fonctionne bien je ne l’ai pas fait…
    Ceci dit cela m’a permis de voir le commentaire de Jacqueline.
    Je suis française et j’ai un correspondant québécois grâce à qui je connais, entre autres, votre météo, je me rends compte que j’ai de la chance de vivre dans un pays tempéré. Il faut une bonne santé pour supporter ce grand froid si longtemps, ensuite les écarts de températures très importants et ensuite un été très chaud !
    J’ai été surprise d’apprendre que vous n’aviez pas d’homéopathie !
    A 46 ans j’ai eu un cancer d’un ovaire, ce qui est tôt, généralement c’est après 60 ans qu’il se développe, il a été détecté « grâce » à une phlébite des 2 jambes, mes 2 parents avait/a ce problème. Je suis en rémission. J’ai perdu mon père à l’âge de 66 ans d’un cancer, comme sa mère et sa soeur, d’ailleurs, la semaine prochaine, je vais voir une oncogénéticienne. Ma mère vient d’avoir 70 ans et sa mère est décédée après 80 ans, j’ai oublié l’âge exact, je prends des médicaments pour la dépression qui me jouent des tours… Malgré tout j’espère vivre longtemps.
    @ Jacqueline, avez-vous fait une prise de sang pour calculer les marqueurs ca 125 ? Je viens d’en faire une, mon taux continue de descendre, le maximum est de 35, en 2012 j’étais à 3500 !

    1. Bonjour C@t
      Merci pour votre témoignage.
      Mais dites-vous que l’hiver a ses mérites… qui nous font apprécier l’été… qui nous rend qui nous sommes.
      Personnellement, je ne sais pas si j’aimerais ne pas avoir d’hiver 🙂 Le blizzard passe dans mes veines depuis… 1641… On s’y habitue et on l’aime… quand même 🙂
      Santé!

  4. Bonjour Jean-Yves,

    Ma mère qui n’avait jamais souffert d’aucun problème de santé est tombé malade à 82 ans. Elle a été opéré pour l’hystérectomie totale il y a 60 ans environ. Lorsque le médecin l’a examiné à l’urgence car elle se plaignait d’avoir une douleur au ventre, il était trop tard. Cancer généralisé. Elle est décédée 50 jours plus tard chez elle. Nous étions 5 soeurs à se relayer. Deux étaient sur place en permanence. Elle a reçu d’excellents soins de la part du médecin spécialisé en soins palliatifs et aussi d’une infirmière qui venait sur demande ou pour autres choses.

    Mon père à souffert de problèmes inflammatoires à peu près toute sa vie. Il ne prenait pas soin de sa santé. À 73 ans, il a fait un premier infarctus. En même temps, il avait un cancer de la prostate évolutif. À 76 ans, 2ième infarctus. Par la suite, sa qualité de vie s’est détérioré graduellement. À 90 ans, il a eu un accident d’automobile important sans impliqué d’autres autos. Il a subi un léger infarctus. Il a eu un embolie pulmonaire à l’hôpital 2 semaines après l’accident. À cet âge-là, c’est toujours très critique lorsqu’on reste alité. Pour moi, il reste un énigme d’avoir vécu aussi longtemps. Je n’y comprend absolument rien ! Il était tellement hypothéqué depuis tellement d’années. Tandis que ma mère qui n’avait pas de surpoids, marchait beaucoup, ne buvait pas, avait arrêté de fumer depuis tant d’années (socialement), aucun problèmes de diabète, de cholestérol, d’hypertention etc, tombe malade et décède rapidement. Lorsqu’on m’a appelée pour m’informer qu’elle était à l’hôpital et me dire la raison, j’ai été complètement anéantie et bouleversée pendant une semaine.

    Alors, comment saisir ce phénomène ! Finalement, des statistiques ne restent que des chiffres.
    En ce qui concerne l’espérance de vie. Moi, je me lève tous les matins en appréciant toute la beauté de la vie. J’essaie de bien me nourrir sous toutes ses formes. Je ne me dis pas que j’ai 64 ans. Je ne me demande pas combien d’années qu’il me reste à vivre. Je vis pleinement ! Je m’entoure de personnes-ressources comme toi, Jean-Yves. Je suis toujours très en amour, 42 ans plus tard. Je ne souffre pas de maladies, à part de la maladie de Crohn et de problèmes inflammatoires dûs à ma maladie. Puis, je fais confiance en la vie. À mon avis c’est ce qu’il y de plus important.

    À bientôt !

    1. Bonjour Jacqueline
      Je crois que l’énigme ne sera jamais résolue mais votre dernière phrase peut faire toute la différence  » Puis, je fais confiance en la vie. »
      Gardez le sourire
      Santé!

  5. Personnellement je pense aussi que je suis d’accord pour vivre vieille (du côté de mon père on a tendance à vivre vieux, d’ailleurs), mais je désire de tout coeur rester en forme jusqu’à la fin. Et c’est pourquoi je tâche de mettre les chances de mon côté en ayant une vie saine.

    Et vivre une vie saine, ce n’est pas synonyme de « plate » pour moi. Le but en vaut les moyens. Je suis sans cesse en découverte de nouvelles nourritures, de passer des moments dans la nature, etc, pour le moment ce sont les idées qui me viennent. J’adore vivre en santé, en équilibre (tant que je peux). Surtout que c’est possiblement pour longtemps. J’aime être bien !

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