Le stress de vacance, paradoxal me direz-vous? Pas vraiment. Combien d’entre nous vivons un stress à la simple mention du mot vacance?
Avant de partir, il y a:
· les dossiers à finir, les contraintes de temps et les voleurs de temps – comme le fameux voisin de cubicule qui vient nous faire la jasette alors qu’on n’est pas sûr de terminer à temps.
· les bagages, vérifier la maison, les enfants, prévoir l’impossible, au cas où…
Pendant les vacances, il y a aussi de nombreux stress, dont les enfants, qui ne sont ni plus tranquilles ni plus conciliants que d’habitude. Je vous laisse le soin d’imaginer le reste de la liste.
Et après:
· la montagne de travail, courriels et courriers et autres rappels douloureux de notre absence…
Et on se fait dire qu’il faut décrocher, qu’il faut prendre 2 semaines minimum, savoir relaxer…
EH OH! Les nerfs! Est-ce que je peux simplement respirer?
Oh comme j’envie le retraité jovial qui me dit qu’il est trop occupé, qu’il manque de temps! (%*#@%!$%#&?)
Sans parler qu’il n’y a pas si longtemps, on nous annonçait la société des loisirs. Ha! Elle est bien bonne.
Bref, malgré mes jérémiades (toutes dites à la première personne et bien ressenties), il doit bien y a voir une façon de profiter d’un temps de repos sans stress (à tout le moins minimal), sans culpabilité et sans arrière pensée.
Finalement, cette façon de faire doit ressembler à l’optimisme. Cette horrible qualité qu’ont certains de voir le verre à demi plein, de voir le beau temps qui s’en vient. L’optimisme se cultive!
Aujourd’hui, 23 juin, il fait un temps radieux. À la fin de ma journée (remplie, je vous en passe un papier), nous quittons (oui, le clan au complet) pour FÊTER la St-Jean. Au moment où vous lirez mes jérémiades, vous aurez compris que je prends ma pilule, je quitte. Je déconnecte. Malgré les millions de courriels qui m’attendrons au retour, malgré les disputes des enfants, malgré… Je décroche. (pas très longtemps, je vous assure 🙂 )
Parce que… le bonheur est dans les petits moments!
Bonne St-Jean!
Jean-Yves
Bonne vacances JY,
C’est tellement vrai tout ce que tu exposes dans ton courriel et tu ne parles pas de ceux qui stressent lorsqu’ils se retrouvent avec rien à faire.
« Mon Dieu! Qu’est-ce que je vais faire! Je n’ai rien de prévu aujourd’hui ».
C’est comme si on a oublié comment ne rien faire. Simplement s’asseoir et laisser les pensées, les images de notre vie remonter et faire le ménage dans tous cela. Il faut savoir s’arrêter afin de pouvoir le faire.
C’est rendu que « Savoir comment s’arrêter » est un art.
Je te souhaite un temps d’arrêt bien ressourçant et de nous revenir avec tes billets qui sont si intéressants.
Sincèrement,
SG
Bonjour Suzanne
Merci beaucoup. C’est tout à fait vrai que le rythme effréné super accéléré de notre vie nous rend accroc à l’activité. Ralentir, « ne rien faire et laisser braire » est un art qui s’apprivoise difficilement. À toi aussi bonne pause.
JYD