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La Guilde des Herboristes du Québec (http://www.guildedesherboristes.org) est un regroupement de plus de 300 personnes qui ont à cœur les plantes médicinales, leur usage et la transmission du savoir ancestral. Créée en 1995, la guilde réunit des passionné(e)s, qui pratiquent l’herboristerie pour eux-mêmes, leurs proches et/ou leurs clients. Ces personnes sont impliquées dans plusieurs activités dont vous avez peut-être entendu parler, comme la Fête de la plante médicinale de l’année. En 2014, la plante à l’honneur était l’agripaume cardiaque (Leonorus cardiaca) http://www.guildedesherboristes.org/evenements/fete-de-la-plante-medicinale-2014-lagripaume/.

Un folklore dépassé?

L’herboristerie contemporaine est loin d’être une version édulcorée d’un folklore dépassé. Elle relève plutôt d’un effort d’actualisation de pratiques ancestrales, basées sur des traditions millénaires, mais dont la science confirme de plus en plus l’efficacité.

L’herboristerie, ailleurs

Le mouvement québécois a eu des échos au Canada et, en 2005, les différentes associations se sont regroupées en un conseil canadien, Canadian Council of Herbalist Associations (CCHA) http://herbalccha.org. Ce regroupement permet une meilleure coordination des différentes communications avec le public et les gouvernements.

En Angleterre, le National Institute of Medical Herbalists (NIMH) existe depuis 1864 (http://www.nimh.org.uk). Cette organisation fait également la promotion de l’herboristerie, et surtout, tout comme la guilde québécoise, s’assure de la compétence de ses membres.

Aux États-Unis, l’association américaine (American Herbalists Guild http://www.americanherbalistsguild.com) a été fondée en 1989.

Malheureusement, à ma connaissance, il n’y a pas d’association d’herboristes en France puisque, en 1941, la profession d’herboriste y a été carrément abolie.

Reconnaissance de l’utilisation des plantes médicinales

L’école d’herboristerie l’Herbothèque (http://www.herbotheque.com), appuyée par la Guilde des herboristes du Québec, a pour projet la reconnaissance de l’utilisation des plantes médicinales comme patrimoine culturel immatériel et vivant par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.

L’usage des plantes médicinales n’est pas un savoir statique. Il se transmet, s’agrandit et s’améliore avec les intervenants. Si cette pratique est officiellement reconnue comme patrimoine vivant, nous aurons l’assurance qu’elle demeurera dans le domaine publique. Ainsi, personne ne pourra s’octroyer le droit exclusif de conseiller ou de vendre des plantes médicinales. Les plantes médicinales sont des produits de vente libre, accessibles à tous, et doivent le rester.

Encouragez cette initiative

Si le cœur vous en dit, vous pouvez encourager cette initiative. Il y a plusieurs façons pour vous de contribuer à ce projet :

1) Répondre à un sondage en ligne dont la compilation des statistiques permettra de compléter une demande de désignation auprès du Ministère de la Culture et des Communications du Québec; (voir plus bas)

2) Faire parvenir une lettre d’appui à ce projet;

3) Faire parvenir des documents pertinents pour appuyer cette demande (voir les informations à la fin du sondage ou communiquer avec eux);

4) Inviter le plus de personnes possibles à répondre au sondage. Faites suivre dans vos réseaux, familles, communautés.

Vous trouverez au début du sondage toutes les explications sur ce qu’est la reconnaissance en tant que patrimoine vivant, les avantages de celle-ci, ainsi que les groupes impliqués dans ce projet.

Pour répondre au sondage

Le sondage est en ligne (15 questions) jusqu’au 19 janvier 2015, à midi.

1) Cliquez sur le lien suivant ou copiez-le dans votre navigateur Internet: https://fr.surveymonkey.com/s/plantes

2) Entrez le mot de passe: plantes

Pour envoyer des lettres d’appui ou des documents

Pour toute question ou pour envoyer une lettre d’appui et d’autres documents pertinents, communiquez avec :

Sophie Lanthier (slanthier@herbotheque.com), 642 croissant des Trois-Lacs, Lantier (Québec) J0T 1V0. Tél : 819-326-4516, poste 201.

8 commentaires

  1. Il est vrai qu’en france on a interdit les herboristerie sous le la pression des lobbys de la pharmaceutique.
    Ce qui se rapproche le plus de l’herboriste, c’est l’herbaliste, une formation en 3 ans je crois.
    Il y a eu ces 2 dernières années un renouveau, 2 congrès des herboristes ont été mis en place et la salle n’est jamais assez grande pour accueillir tout le monde.
    Durant le congrès, ils ont émis une idée pour faire revivre la profession d’herboriste, à ma connaissance, il ne reste plus que 12 officine d’herboristes qui ont pérennisé depuis 1949.
    Toutes les autres ne sont que des officines de vente d’herbe médicinale.
    Et surtout fortement limité par les lois liberticides de l’Europe en matière de cahier des charges et autres.
    Il y a encore de grande chose à faire en France, mais malheureusement, je doute que l’on y arrive dans les années à venir.

    1. Bonjour Véronique
      Lentement mais surement. La loi de 1941 a donné cette pratique aux pharmaciens. Peut-être qu’avec des pressions populaires, cette pratique pourra se démocratisée…
      Santé!

  2. Bonjour,
    Il serait grand temps que les médecins nous prescrivent d’abord un médicament à base de plantes que de suite du chimique. Un exemple me concernant : je suis en dépression je vais chez mon médecin et lui parle de médicaments à base de plantes, réponse : il ne vous aidera pas je vous prescrit
    le SEROPLEX (chimique). Pas d’herboristerie près de chez moi pour me renseigner, il faut poser des questions sur internet. Mon médecin n’est pas d’accord avec les Naturopathes c’est lamentable!!!!

    1. Bonjour Liselotte
      Il serait si simple si tous se parlaient avec bonne intention. Alors, les résultats seraient plus importants et les conflits… absents.
      Santé!

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