Vous avez peut-être reçu, de quelqu’un de bien intentionné, un courriel vous informant qu’une femme serait morte d’un empoisonnement à l’arsenic dû à la consommation de crevettes et de vitamine C (voir le texte du courriel à la fin de cet article). Il est d’ailleurs fort probable que vous l’ayez reçu puisqu’il circule depuis 2001! Sachez que cette histoire est farfelue et qu’elle ne contient rien de vrai, ni même de possible (voir l’explication scientifique plus bas).
Dans le doute…
Comment reconnaître ces canulars et éviter ainsi de transmettre des informations fausses, alarmistes et parfois même plus dangereuses que le danger qu’elles prétendent prévenir?
1- Le fait rapporté se serait produit dans un pays lointain et n’est donc pas vérifiable, ou encore, il se serait produit tout près d’ici, mais le courriel mentionne que la police n’a rien fait ou qu’un lobby important étouffe l’affaire.
2- Le risque est dramatique et touche une peur commune à la plupart des gens: l’arsenic qui cause une mort fulgurante, des aiguilles infectées de HIV dans des sièges de cinéma, etc.
3- Le discours est toujours alarmiste et pseudo scientifique. Dans ce cas-ci, les formules chimiques abondent (elles sont d’ailleurs plutôt mal écrites et contiennent des erreurs).
4- Le courriel n’est ni signé, ni traçable.
5- Vous pouvez aussi vérifier sur des sites spécialisés en canulars comme Hoaxbuster ou Snopes. Il y a de fortes chances pour que le courriel alarmiste y fasse déjà l’objet d’une fiche de discussion. Celui qui nous intéresse ici en a une sur chacun de ces sites:
· http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_contributions.php?idForum=3152&idMess=84426
· http://www.snopes.com/medical/toxins/shrimp.asp
Et la science?
J’ai eu à évaluer la toxicité humaine des composés d’arsenic dans les produits marins pour le compte d’une compagnie qui met en marché des produits à base d’algues. Les composés contenant de l’arsenic dans les produits marins, crevettes incluses, sont habituellement très stables et ne sont pas toxiques pour les humains puisque les organismes marins détoxiquent l’arsenic qu’ils ingèrent, le rendant inerte. On sait également que ces composés sont stables dans le milieu très acide que représente l’estomac, et l’acide chlorhydrique de l’estomac est beaucoup plus fort que l’acide ascorbique (vitamine C)! Non, la vitamine C ne scinde pas le composé d’arsenic (oxyde d’arsenic) pour en libérer l’arsenic toxique!
Pour ceux qui veulent aller plus loin, voici un extrait du rapport que j’ai soumis à la compagnie (désolé pour le ton un peu aride et technique):
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Opinion sur la toxicité de l’arsenic en fonction de sa forme chimique et de sa provenance.
L’arsenic est un métalloïde connu pour sa toxicité et son potentiel carcinogène. La documentation disponible à propos de sa toxicité chez l’humain repose essentiellement sur sa présence dans l’eau potable. À ce titre, les politiques canadiennes et internationales (1,2) ont établi des limites très strictes. Par contre, lorsqu’on s’applique à chercher la différence de toxicité de l’arsenic selon sa forme chimique (métal, valence, organique ou inorganique) et selon sa provenance (alimentaire ou dans l’eau), on s’aperçoit rapidement que les différents composés de l’arsenic se comportent différemment, qu’ils ont des toxicités (pharmacocinétique et pharmacodynamique) différentes. À la suite d’une revue de la documentation, il est clair que le législateur a considéré le plus urgent, soit la toxicité de l’arsenic dans l’eau potable, et a établi ses politiques en fonction de cet unique point de vue.
Par contre, cette urgence ne s’applique pas lorsqu’on considère le contenu alimentaire en arsenic. En effet, les composés présents dans l’eau sont différents de ceux retrouvés dans les aliments marins. Dans l’eau, l’arsenic existe sous différentes valences (III et V), sous formes de différents sels (1). Ces sels sont très toxiques. Dans les aliments marins, les composés d’arsenic sont plutôt des composés organiques comme l’arsénobétaïne et l’arsénocholine dans les poissons et fruits de mer, ainsi que les arsénosucres dans les algues. Les données toxicologiques à propos de ces composés sont beaucoup plus rares que celles disponibles pour l’eau potable, mais ces substances présentent un portrait beaucoup moins dangereux que leurs congénères présents dans l’eau de consommation.
À propos des composés présents dans les aliments marins, on peut lire dans Repères Océan no 4, 1993 (publication de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer):
«La toxicité [de l’arsenic] pour l’homme consommateur de produits marins n’est pas démontrée. En effet, seules les formes inorganiques de l’arsenic sont toxiques; ces formes sont peu abondantes dans les algues, mollusques, crustacés et poissons qui entrent dans l’alimentation humaine. L’arsénobétaïne qui constitue 99% de l’arsenic présent chez les poissons n’est pas toxique. Il en est de même pour les arsénosucres qui entrent dans la composition des algues et des mollusques. L’excrétion rapide, par voie urinaire, de l’arsenic chez les consommateurs de produits marins a été démontrée. Enfin, l’OMS indique que la consommation quotidienne de 150g de produits marins, ne présente aucun risque spécifique à l’arsenic.»(3)
Ainsi, selon l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, qui cite l’OMS, la consommation de 150g de produits marins ne comporte aucun risque spécifique à la santé dû à l’arsenic. Dans une revue des Travaux de l’Institut des Pêches Maritimes (effectuée par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer en 1985), on peut lire que les composés arsénobétaïne, arsénocholine et arsénosucres ne provoquent pas d’effets mutagènes chez le rat:(4)
«L’arsenic stocké dans les algues, sous forme de sucres, ne semble pas poser de problème particulier pour les consommateurs. Des rats nourris pendant 38 semaines avec 20 % d’algues contaminées par 21 μg/g d’arsenic, ne présentent pas de modifications pathologiques ou hématologiques notables (WATANABE et al,
1979). De même, l’arsénobetaïne et l’arsénocholine présents chez les mollusques et les poissons semblent rapidement excrétés sans transformation métabolique (FREEMAN et al, 1979). Enfin, l’absence d’effets mutagènes de l’arsénobetaïne a été constatée par JONGEN et al. (1985)
Les experts de l’OMS (WHO, 1981) concluent que l’ingestion de 3 mg As/j pendant plusieurs semaines peut provoquer des symptômes d’intoxication chez des consommateurs adultes et 1 mg As/j durant plusieurs années pourrait provoquer des cancers de la peau. Le groupe d’experts sur les aspects scientifiques des pollutions marines (GESAMP, 1987) prend note que les composés organiques de l’arsenic qui constituent plus de 90 % de l’arsenic total dans les aliments d’origine marine sont beaucoup moins toxiques.
Cependant, si l’on tient compte des niveaux de contamination souvent supérieurs à 100 mg As/kg sec et de la part importante prise par les aliments d’origine marine dans la nourriture de certaines populations, le risque de contamination par l’arsenic ne peut être totalement exclu.»
Références utilisées dans cet extrait:
– WATANABE (T.). HIRAYAMA (T.). TAKAHASHI (T.). KOKUBO (T.) et IKEDA (M.), 1979. — Toxicological evaluation of arsenic in edible seaweed. Hizikia sp. — Toxicology. 14 (1) 1-22.
– FREEMAN (H.C.), UTHE (J.F.), FLEMING (R.B.), ODENSE (P.H.), ACKMAN (R.G.), LANDRY (G.) et MUSIAL (C), 1979. – Clearance of arsenic ingested by man from arsenic contaminated fish. — Bull, environ. Contam. Toxicol., 22 (1-2) : 224-229
– JONGEN (W.F.F.), CARDINAALS (J.M.), Bos (P.M.J.) et HAGEL (P.), 1985. — Genotoxicity testing of arsenobetaine, the predominant form of arsenic in marine fishery products. — Food chem. toxicol., 23 (7) : 669-673.
– GESAMP, 1987. — Hazard evaluation for arsenic (sous presse).
– WHO. 1981. — Arsenic. Environmental Health Criteria 18. — World Health Organisation. Geneva, 174 p.
Plus récemment, en 2007, Borak et Hosgood vont plus loin dans leur analyse.(5) Ils comparent les doses utilisées chez l’animal dans les études sur le cancer. Les taux de diméthyle arséniate (DMA) de 40 et 200ppm dans l’eau de consommation donnent des taux urinaires de 20.3 et 44.1mg As/L respectivement (6), tandis que des concentrations de 100ppm de DMA alimentaire donnent des taux urinaires de 9mg As/L (7). Par contre, chez l’homme, une consommation de 250g de moules donne une élimination de 90μg As/L et la consommation de 15g d’algues entraîne une élimination urinaire de 100 μg As/L (8). Basé sur ces considérations, sur la dose potentielle et le métabolisme anticipé, Borak et Hosgood affirment que l’arsenic provenant des fruits de mer et des algues ne contribue pas à la carcinogénicité associée à l’arsenic. Pour conclure leur analyse, ils mentionnent qu’il existe une marge de l’ordre de 103–104 entre la dose utilisée chez le rat et la dose prévue chez l’homme pour les effets carcinogènes
À la lumière de ces quelques références, il appert que la limite maximale utilisée par la Direction des produits de santé naturels de 0,14 μg/kg/jour est basée sur la toxicité de l’arsenic inorganique présent dans l’eau de consommation. Elle ne devrait pas s’appliquer à la présence de composés organiques reconnus comme étant beaucoup moins toxiques, tels les arsénobétaïne, arsénocholine et arsénosucres. Une nouvelle limite maximale devrait être déterminée pour les composés d’arsenic présents dans les produits alimentaires marins. De plus, une distinction devrait être établie dans les normes de tests et les validations de ces derniers pour éviter une méprise de la part de l’inspectorat.
Références:
1. Environmental Health Criteria 224: Arsenic and Arsenic Compounds, WHO Nov 2004 http://www.who.int/ipcs/publications/ehc/ehc_224/en/
2. Comité fédéral-provincial-territorial sur l’eau potable. Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada : document technique L’arsenic. Santé Canada mai 2006 http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/alt_formats/hecs-sesc/pdf/pubs/water-eau/doc-sup-appui/arsenic/arsenic_f.pdf
3. Michel P. L’arsenic en milieu marin, biogéochimie et écotoxicologie. Repères Océan no 4 – 1993. http://www.ifremer.fr/docelec/doc/1993/rapport-1448.pdf
4. L’arsenic en milieu marin: Synthèse bibliographique. Revue des Travaux de l’Institut des Pêches Maritimes (ISTPM), 1985/12 ;49(3-4) :175-85 1985/12 http://www.ifremer.fr/docelec/doc/1985/publication-1779.pdf
5. Borak J, Hosgood HD. Seafood arsenic: implications for human risk assessment. Regul Toxicol Pharmacol. 2007 Mar;47(2):204-12..
6. Wei M, Wanibuchi H, Morimura K, Iwai S, Yoshida K, Endo G, Nakae D, Fukushima S. Carcinogenicity of dimethylarsinic acid in male F344 rats and genetic alterations in induced urinary bladder tumors. Carcinogenesis. 2002 Aug;23(8):1387-97. PubMed PMID: 12151359.
7. Cohen SM, Arnold LL, Uzvolgyi E, Cano M, St John M, Yamamoto S, Lu X, Le XC. Possible role of dimethylarsinous acid in dimethylarsinic acid-induced urothelial toxicity and regeneration in the rat. Chem Res Toxicol. 2002 Sep;15(9):1150-7. PubMed PMID: 12230408.
8. Wei C, Li W, Zhang C, Van Hulle M, Cornelis R, Zhang X. Safety evaluation of organoarsenical species in edible Porphyra from the China Sea. J Agric Food Chem. 2003 Aug 13;51(17):5176-82. PubMed PMID: 12903988.
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Bref, vous pouvez continuer à manger des crevettes, avec ou sans vitamine C! Et, qu’il soit question d’arsenic dans les crevettes ou de n’importe quelle peur transmise par courriel, vérifiez avant de retransmettre. Dites-vous aussi que, si c’était vrai, on en aurait entendu parler par des sources un peu plus officielles…
Santé!
Le courriel en question:
VOUS POUVEZ VOUS EMPOISONNER ACCIDENTELLEMENT
Veuillez, s’il vous plaît lire attentivement cette information.
A Taïwan récemment, une femme meurt subitement en présentant des signes de saignement aux oreilles, au nez, à la bouche et aux yeux. Une autopsie préliminaire donne le diagnostic suivant : le décès de cette femme est dû à un empoisonnement à l’arsenic.
D’où vient donc l’arsenic ?
La police a aussitôt ouvert une enquête approfondie et étendue sur les causes du décès. Un professeur de l’école de médecine fut invité à venir résoudre l’affaire. Le professeur examina attentivement le contenu de l’estomac de la personne décédée et, en moins d’une demi-heure, le mystère était résolu. «Cette femme ne s’est pas suicidée et n’a pas non plus été tuée, déclara-t-il, elle est victime d’une mort accidentelle due à l’ignorance!»
Tout le monde était perplexe, se demandant en quoi ce décès était-il accidentel ? Le professeur précisa : «L’arsenic a été produit dans l’estomac du défunt ».
La défunte avait pris l’habitude de prendre de la vitamine C de tous les jours, ce qui n’est pas un problème en soi. Le problème, ajouta le scientifique, c’est qu’elle a mangé en même temps beaucoup de crevettes au cours d’un dîner au restaurant. Mais, manger des crevettes n’est pas un problème d’autant plus que les membres de sa famille, qui l’accompagnaient au restaurant et qui en ont aussi mangé n’ont rien. Le problème est que la défunte prenait également de la «vitamine C».
Alors où est donc le problème?
Des chercheurs de l’Université de Chicago aux Etats-Unis ont, grâce à des expériences, découvert que des aliments tels que les crevettes à carapace molle contiennent une très forte concentration de cinq composés de l’arsenic de potassium. Cet aliment frais en soi n’a pas d’effets toxiques sur le corps humain ! Toutefois, en raison d’une réaction chimique avec la vitamine C, l’un des cinq composés de l’arsenic de potassium, l’anhydride – également connu sous le nom d’oxyde d’arsenic (la formule chimique est As205) – a été changé en arsenic anhydride BAD, également connu comme arsenic trioxyde de formule chimique As203, communément appelé l’arsenic ! D’où son décès.
L’empoisonnement à l’arsenic a un effet très violent sur l’organisme et peut entraîner une grave perturbation du fonctionnement des petits vaisseaux sanguins:
inhiber l’activité du foie en transformant la graisse hépatique en un facteur de destruction affectant gravement le cœur, le foie, les reins,
provoquer une congestion intestinale, la mort des cellules épithéliales et la télangiectasie (*).
Par conséquent, une personne qui meurt d’empoisonnement à l’arsenic présente les signes caractéristiques suivants : saignement des oreilles, du nez, de la bouche et des yeux.
Par conséquent, par mesure de précaution, il NE FAUT PAS manger des crevettes si vous prenez ou avez pris de la vitamine C!
Après avoir lu ce message, s’il vous plaît, ne soyez pas inconscient. Envoyez-le à toute la famille et à vos amis!
(*) La télangiectasie est la dilatation de petits vaisseaux cutanés, formant de fines lignes rouges, parfois violettes, d’une longueur allant de quelques millimètres à quelques centimètres. Elles dessinent souvent des réseaux appelés angiomes stellaires (entrelacement de petits vaisseaux ayant la forme d’étoile).
Je viens de recevoir cet article aujourdhui cest bizzare . A mon avis c’est de la propagande non fondée poussée par les laboratoires qui fabriquent les medicaments. Les personnes qui prennent de la vitamine C ne consomment quasiment plus de medicament..
Bonjour Ouafae
Je sais. Ce courriel est étrange et circule. Certaines personnes s’inquiètent mais il ne faut pas. C’est complètement absurde. Ce pourquoi j’ai écrit cet article.
Santé!
Merci beaucoup pour l’info.
Merci Jean-Yves pour ces repères. De plus en plus sur le web, les chances sont plus élevées de se faire piéger. Internet est un trésors d’informations ,mais aussi une manne de mensonges à qui n’a pas l’information ou ne se réfléchit.
Excellent éclairage sur la toxicité des aliments marins.
C’est un fait que les aliments marins sont hautement contaminés avec tous les polluants qui s’y trouvent dans l’eau (marine et douce).
Ce n’est pas l’arsénique en soit qui est le plus préoccupant mais le mercure, qui, combiné à d’autres toxines, amplifie leur toxicité.
C’est aussi un fait que le niveau de mercure dans la faune marine est de 20 a 60 fois plus élevé que la norme; comme si cette norme voudrait dire qu’elle est sans danger. En réalité il n’y a pas de seuil sécuritaire. Ces « normes » nous sont données uniquement pour permettre à l’industrie de continuer à pratiquer.
L’ÉPA nous assure que certains poissons et crustacés comme la crevette sont sans danger et ils sont recommandé pour la femme enceinte et les enfants. L’unique raison pour que le taux de mercure est plus bas dans le thon en conserve est que une partie devient vapeur lors du procédé.
Si on lit le rapport de l’EPA sur le taux de mercure dans différentes espèces marines, on peut remarquer que moins de 25 crevettes ont été analysées pour y arriver à un taux bas.
Il y a quelques années des scientifiques de l’EPA ont manifesté leur désaccord avec ces données.
Quand nous lissons les études il faut se mettre le chapeau de penseur : comment un poisson-chat qui vit au fond de la rivière peut bien avoir un taux de toxicité bas?
Le mercure organique est hautement toxique et quoi que les aliments marins en contiennent deux formes de mercure : organique et inorganique, c’est l’organique qui est de loin le taux le plus haut.
Les aliments marins sont TOUS hautement contaminés et pas tout le monde a la capacité d’éliminer, de fractionner, les métaux toxiques. Pour plusieurs, plus qu’ils mangent du mercure, moindre est leur capacité pour l’éliminer.
L’arsénique est bio accumulatif, tout comme le mercure, le plomb, etc.; nous devons minimiser notre consommation des ces aliments. Ensemble, ils forment un cocktail avec une toxicité exponentiel. En autres mots, 0.01 mg de mercure + 0.01 mg d’arsénique n’est pas égale à une toxicité séparée mais à une toxicité combinée qui peut dépasser de 100 fois la quantité avalée.
Oui, je sais, nous avons besoin des oméga-3 marins; prenons l’huile de poisson, pressé à froid, purifié et non oxydé. Il en existe des marques canadiennes d’excellente qualité.
Références :
Intoxication au mercure : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aspects_toxicologiques_du_mercure
Contamination level of mercury in red meat products from cetaceans available from South Korea markets. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17395215
Accumulation of inorganic and organic mercury in shrimp, Crangon crangon
http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V6N-48C8PH0-MN&_user=10&_coverDate=06%2F30%2F1986&_rdoc=1&_fmt=high&_orig=search&_origin=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_searchStrId=1542376070&_rerunOrigin=google&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=349e3e64e3218d5756b9eb452c65cf6f&searchtype=a
Mercury levels in fish, invertebrates and sediment in a recently recorded polluted area (Nissum Broad, western Limfjord, Denmark) http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V6N-488Y5BJ-2X&_user=10&_origUdi=B6V6N-48C8PH0-MN&_fmt=high&_coverDate=01%2F31%2F1983&_rdoc=1&_orig=article&_origin=article&_zone=related_art&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=61f1e12937c58dd88406a35bc3d2c789
Distribution of mercury in adult penaeid shrimps from Altata-Ensenada del Pabellón lagoon (SE Gulf of California)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16225627
What You Need to Know about Mercury in Fish and Shellfish http://water.epa.gov/scitech/swguidance/fishshellfish/outreach/advice_index.cfm
Average Mercury Tissue Concentration in Non Commercial Fish http://water.epa.gov/scitech/swguidance/fishshellfish/outreach/upload/2004_03_19_fish_advice_tissue-slide.pdf
Fish Advisories http://water.epa.gov/scitech/swguidance/fishshellfish/fishadvisories/advisories_index.cfm
Mercury Levels in Commercial Fish and Shellfish http://www.fda.gov/Food/FoodSafety/Product-SpecificInformation/Seafood/FoodbornePathogensContaminants/Methylmercury/ucm115644.htm
Smackdown! EPA, FDA and Mercury in Fish
: http://www.newsweek.com/blogs/lab-notes/2009/04/24/smackdown-epa-fda-and-mercury-in-fish.html
J’ai eu aussi à commenter ce courriel à quelques reprises. Quel farce! Comme si la vitamine C augmentait la quantité d’arsenic dans les crustacés. C’est un minéral élémentaire donc la seul façon d’augmenter la quantité c’est d’en rajouter. De plus si jamais vous avez encore des doutes sur la toxicité de l’arsenic dans les poissons après cette réponse éclairé de Jean Yves, une référence que j’ai trouvé montre que si vous prenez de la vitamine C vous allez plutôt être protégé. http://biblioteca.universia.net/html_bura/ficha/params/id/27134149.html
Dino Halikas ND.A.