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Il y a quelques années, c’était le H1N1. Toute une polémique et une campagne de peur pour un virus qui, somme toute, a été plutôt bénin. Nos gouvernements ont dépensé sans compter (notre argent) pour se procurer des vaccins dont une grande partie n’a pas été injectée parce qu’on n’en voulait pas… Voir : https://www.jydionne.com/campagne-de-peur-ou-de-sensibilisation/ et https://www.jydionne.com/scepticisme-de-bon-aloi/

Crise humanitaire en Afrique

Depuis quelques temps, les médias nous martèlent le risque d’épidémie d’ebola matin, midi et soir. Je ne nie absolument pas la crise humanitaire en Afrique. Elle est très réelle. Cette crise est autant due au virus qu’à l’attitude et aux croyances de la population là-bas et au manque criant de ressources. Selon La Presse, en date du 10 octobre 2014, il y a eu plus de 4 000 morts dans les pays touchés. http://www.lapresse.ca/international/dossiers/virus-ebola/201410/10/01-4808250-lepidemie-debola-a-fait-plus-de-4000-morts.php

Comparons un peu

Sans vouloir minimiser l’horreur de cette crise humanitaire, il faut avouer qu’elle pâlit grandement lorsqu’on la compare à la malaria. Cette maladie mortelle, aussi vieille que l’humanité, tue encore aujourd’hui environ 1 200 000 (1,2 million) personnes par année. http://www.planetoscope.com/mortalite/1373-nombre-de-deces-dus-a-la-malaria-dans-le-monde.html Pourtant, on n’en entend pas parler.

Quant au SIDA, il tue tous les ans 1 800 000 (1,8 million) personnes par année. http://www.planetoscope.com/mortalite/354-deces-dus-au-sida-dans-le-monde.html

L’ebola, contagieux?

Contrairement au virus de la grippe qui se transmet très facilement parce qu’il est répandu par les éternuements, le virus ebola est très peu contagieux. Pour que le virus se transmette, il faut un contact avec les liquides biologiques (salive, sang, sperme, etc.) de la personne malade (comme pour le HIV/SIDA).

Si nos hôpitaux ont réussi à endiguer une maladie comme le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui est aussi contagieuse que la grippe, alors l’ebola ne sera pas un problème. Nos infirmières sont hyper-compétentes. Elles sont capables de gérer les soins de patients contagieux, comme pour la grippe, le C. difficile, etc. Alors pensez-vous qu’une maladie aussi peu contagieuse que l’ebola posera problème?

Que les autorités mettent en place des plans de contingence : bravo. Ça fait partie de leur rôle. Que l’on en soit informé : très bien. Mais je ne comprends pas pourquoi les médias s’acharnent sur le sujet jusqu’à créer un sentiment de panique. Veut-on nous préparer à recevoir un nouveau vaccin? Chez nous, le stress engendré par cette campagne de peur causera probablement plus de dommage que le virus lui-même.

D’ici peu, il faudra ajouter l’ebola à la liste des épidémies annoncées, mais qui ne se réalisent jamais (voir https://www.jydionne.com/la-grippe-porcine-et-autres-epidemies-promises-comment-pouvons-nous-y-faire-face/).

Finalement, le vrai débat consiste plutôt à se demander pourquoi l’implication de nos dirigeants n’est pas pas à la hauteur du défi que représentent ces diverses maladies, l’ebola n’étant que la plus récente. Peut-on spéculer qu’il n’y a rien à gagner à aider l’Afrique? Malheureusement, l’implication de nos gouvernements semble suivre l’intérêt de certains et non la valeur de la cause.

Santé!

Photo: « Neumann U87 ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

21 commentaires

  1. Ebola, une maladie qui fait vraiment peur actuellement en Afrique de l’ouest, je penses que cette maladie n’est pas une fin en soi et non une fatalité, on peut facilement l’éradiquer et comme bien expliquer dans l’article, on peut facilement se protéger afin de ne pas le contaminer.
    Espérons que les missions des USA et autres pays arrive rapidement a bout de leur expérience des tests de vaccins contre cette maladie.

  2. Quel plaisir de lire un professionnel de la santé qui se tient, non à contre-courant totalement, mais vigilant, convaincu et courageux. Et quel plaisir aussi de se dire : ses informations ont leurs sources, elles ne sortent pas de nulle part !
    J’aimerais dire aussi, en rapport à ces médias débilitants portés sur la peur, qu’il n’y a en réalité aucune façon pour nous, citoyens consommateurs de nouvelles, de corroborer les faits. Et pourtant, nous acquiesçons et nous croyons les yeux fermés. Or, j’ai déjà lu des témoignages et vu des documentaires de terrain qui décrivaient les mises en scène montées de toutes pièces par les médias pour propager des versions d’événements en vue, bien sûr, de forger les opinions et d’entretenir la peur. C’est ainsi que nous acceptons passivement les bombardements sur des populations innocentes, les embargos, la destruction de notre environnement, l’accaparement des terres, les lois grotesques du marché mondial, les directives de la « Santé publique »… et les vaccinations massives. À présent, je doute en me posant toujours la question : « que se passe-t-il en réalité ? », et j’essaie de me tenir informée loin de médias radoteurs, mais en diversifiant mes sources.

    Merci Jean-Yves pour ce site de confiance !

    1. Merci Françoise
      Un adage anglais explique bien la situation : Follow the money. En Français : à qui ça rapporte. Curieusement, quand on se prête à l’exercice, c’est fou comment les choses sont… moins troubles (pas plus claire, mais.. on se comprend) 🙂
      Santé!

  3.  » […] il faut un contact avec les liquides biologiques (salive, sang, sperme, etc.) de la personne malade (comme pour le HIV/SIDA).  »

    Depuis quand le vih se transmet-il par la salive?

    1. Merci Maxime pour la correction
      Le propos est plus axé sur la campagne de peur des médias plutôt que sur une bonne compréhension de la maladie. Désolé. Toujours est-il qu’on est en droit de se poser la question à propos de la ligne éditorial des médias dits sérieux…
      Santé!

  4. Je crois personnellement qu’on en sait pas assez et un peu trop; pour moi je crois qu’il faut être prudent et refuser tous vaccins qu’on veut nous donner, premièrement parce qu’ils n’auront pas été expérimentés assez longtemps et deuxièmement qu’on le recevrait à cause de la peur que les médias s’acharnent à nous communiquer. Je crois aussi que le stresse et la peur feront plus de mal qu’ÉBOLA.Peut-être ne faut-il pas se mélanger avec les pommes et les oranges mais on voit clair dans le jeux des compagnies pharmaceutiques qui sèment la terreur à chaque année avec une nouvelle épidémie. Il existe une hiérarchie de MENEURS dans le monde:1.les banques,2. les compagnies pharmaceutiques et pétrolières,3. les gouvernements,(remarquons qu’ils ne viennent qu’en 3-4ième)donc pas beaucoup de pouvoir sur les autres d’en haut. Restons alertes et les yeux ouverts et ne mettons pas notre santé trop vite dans les mains des personnes qui ne pensent qu’à s’enrichir. Pas toujours facile de trouver la bonne personne je l’avoue.Bonne santé physique, mentale et spirituelle.Namaste!

  5. Bonjour Jean-Yves, bien que j’aie un grand respect pour ce que tu écris habituellement question santé en général, je ne partage pas ici ta perception de cette maladie, pas plus que celle du H1N1. Oui je pense qu’il ne faut pas paniquer inutilement et que les risques que cette épidémie devienne une épidémie mondiale sont relativement faibles étant donné la qualité de nos systèmes de santé, mais là s’arrête mon accord avec ton opinion.

    Sans minimiser la souffrance des personnes à travers le monde qui peuvent mourir de la malaria et du sida, les nord américains n’ont généralement pas peur de la malaria car il n’y a presqu’aucune chance d’attraper cette maladie si on ne voyage pas dans une zone endémique (et de plus on peut prévenir cette maladie en prenant des médicaments). Le sida fait peut-être un peu plus peur car il est possible de l’attraper ici si on a des comportements à risque, mais pour la majorité des gens la peur est pratiquement inexistante ou sinon légère seulement car ils ne se sentent pas concernés par les facteurs de risque et des médicaments existent aussi.

    Tu écris : « Pour que le virus se transmette, il faut un contact avec les liquides biologiques (salive, sang, sperme, etc.) de la personne malade (comme pour le HIV/SIDA). » Je pense que comparer de cette façon le mode de transmission du VIH et de l’Ébola est comme comparer des pommes avec des oranges. Les risques d’attraper le sida sont relativement grands avec le sang et le sperme via une plaie fraîche, mais faible avec la salive et les autres liquides biologiques. Pour attraper le VIH sans relation sexuelle ni utilisation de drogue dure, il faut être vraiment malchanceux. Ce qui n’est pas le cas pour l’Ébola qui peut s’attraper avec l’ensemble des liquides biologiques (dont les vomissures et la diarrhée qu’ont généralement les victimes de cette maladie.

    Ainsi le Libérien Thomas Eric Duncan (qui est la première victime de l’Ébola aux EU) aurait contracté la maladie simplement en aidant une victime à se rendre en taxi vers un centre de traitement. On est loin de la relation sexuelle non protégée ou de l’utilisation de drogues injectables qui sont les principaux facteurs de transmission du VIH.

    Si cette maladie (Ébola) était aussi peu contagieuse que tu sembles le dire, pourquoi l’ensemble des systèmes de santé nord-américains (et mondiaux) doivent-ils traiter les patients avec des habits de protection digne des films catastrophes et mettre en place des protocoles sévères pour éviter que le personnel médical soit infecté ? Pourquoi malgré toutes ces précautions des dizaines de personnes de ce même domaine médical (surtout en Afrique pour le moment) sont-elles décédées en traitant les patients atteints de l’Ébola ? Je ne pense pas que ceci ce soit produit à aussi grande échelle pour le VIH.

    Pourquoi les gens pourraient-ils avoir peur de l’Ébola comme ils ont pu avoir peur du H1N1 ? Parce que ces deux maladies ne « font pas de discrimination » et peuvent infecter tout le monde, contrairement à la malaria et au VIH qui ciblent principalement des continents ou des populations spécifiques (malaria = surtout Afrique, Amérique du sud et Asie du sud-est et VIH = surtout Afrique, homosexuels et utilisateurs de drogues dures).

    En conclusion, je ne pense pas qu’il faille paniquer, mais je ne pense pas non plus qu’il faille minimiser cette épidémie. Les prochains mois nous diront si l’épidémie se résorbera (ce qui est à souhaiter) et n’aura touchée surtout que l’Afrique ou si elle aura pu s’étendre et toucher davantage de pays.

    1. Bonjour Jean-Pierre
      Mon propos n’est pas du tout de minimiser la maladie. Plutôt l’image que les médias en font. Si jamais un cas arrive ici (ce qui est peu probable) notre personnel infirmier est tout à fait capable de jouer son rôle et le risque que ce cas devienne une contagion est tellement faible que ça ne vaut pas la peine d’en parler.
      Alors, pourquoi, jour après jour, les médias s’acharnent-il à faire scandale en nous disant que « lors d’une simulation à l’hôpital, le patient n’a pas été arrêté » etc.? Mais vraiment, c’est pour ça que nous faisons des simulations.
      J’en ai contre la campagne de peur, contre la ligne éditoriale qui cherche la sensation plutôt que l’information.
      Je suis triste de constater que même notre radio d’état est dans le même club que V… ou radio X
      La nouvelle aurait dû être : nos systèmes de santé font le meilleur. À preuve, des simulations sont en cours.
      Etc.
      Santé!

  6. Salut Jean-Yves,

    Je suis candicat au doctorat en santé publique à l’Université de Montréal.

    Je pense être bien placé pour avoir un avis sur la vaccination et les épidémies.

    Je suis d’accord à 100% avec toi. J’en reviens pas de voir tout le battage médiatique à propos de l’Ebola. D’ailleuirs, pas plus tard que cet après-midi, je postais le message suivant sur mon Facebook:

    « Pu capable d’entendre parler d’Ebola. En date du 6 octobre, 3 439 décès (total). Par comparaison, la faim dans le monde tue 25 000 personne chaque jour. Est-ce qu’on peut parler des vrais problèmes svp?

    Ma prédiction: on va se faire vendre un vaccin. Comme celui (inutile) du H1N1 en 2009 (1 milliard de dépenses publiques au Canada dans les poches de Big-Pharma). »

    Le post est public et j’ai pas mal de commentaires… dont ceux d’une amie urgentologue qui capote et qui cite des chiffres sortis de nulle part. Je vais copier des passages de ton article. T’es le bienvenu, si tu veux t’y joindre.

    Le voici:

    https://www.facebook.com/etiennejuneau/posts/10154965780960314

    En passant, je suis un fan de tes billets sur PasseportSante.net.

    Bien cordialement,

    Etienne

    1. Merci Étienne
      La quesiton de la virulence du virus n’est pas mise en cause. La réplique à la MD à propos du 75% est plutôt : Au Québec, c’est quand la dernière fois qu’un professionnel de la santé a attrapé, par contagion directe, une maladie d’un patient ?
      Je suis surpris qu’un doctorant en santé publique ait une telle position. Il faut de la dissension. Communique directement avec moi, un de ces 4
      À+
      Santé!

  7. Je viens de lire un article. Auriez-vous l’amabilité d’y jeter un oeil? Je sais que les guerres (bactériologiques ou autres) sont des guerres géopolitiques, des stratagèmes pour s’emparer de la matière première, des ressources disponibles.
    Merci M. Dionne de nous tenir informés sur tous les sujets qui nous touchent de près ou de loin.

    http://globalepresse.com/2014/10/15/limmense-arnaque-de-la-pandemie-ouest-africaine-de-fievre-ebola/

  8. Bonjour,

    Je suis en partie d’accord avec ce que vous dites. Par contre, je crois que la grande différence qu’il faut faire avec le Ebola, c’est que contrairement à la malaria et au sida, le taux de mortalité avec le Ebola est très élevé lorsque contracté (Le taux de létalité moyen est d’environ 50%. Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25% à 90%.) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/
    La malaria et le sida sont peut-être des tueurs silencieux et mal traité en afrique, mais ils semblent avoir tout de même un taux de mortalité inférieur (à court terme). La question qui demeure est : est-ce que la crise qui est actuellement localisée à certains pays d’Afrique sera freinée dans les prochaines semaines?

    1. Bonjour François
      Bien d’accord mais n’empêche, pourquoi nos médias font-ils une campagne de peur à propos d’une épidémie inexistante ici et fort peu probable. Au lieu de s’occuper de celle, réelle, là bas
      Santé!

  9. Bonjour,

    Enfin quelqu’un qui exprime les vrais affaires. Un professionnel de la santé de votre calibre qui donne l’heure juste, – J’en suis très content que ça existe.

    Selon les épidémiologistes, les médecins, les chercheurs scientifiques, il n’existe aucun traitement contre la fièvre Ébola. Et c’est un GRAND MENSONGE!

    Il en existe un : La CHLORURE DE MAGNÉSIUM

    La plus grande vertu de la chlorure de magnésium, c’est la stimulation de l’immunité naturelle, qui donne au corps les moyens de lutter contre quasiment n’importe quel virus. Un pouvoir qui aurait été découvert par un certain Pierre Delbet au début du 20è siècle.

    Puisqu’aucune étude n’a jamais été publiée sur le sujet, l’affirmation que la chlorure de magnésium guérit la moindre infection virale et rejeté par les scientifiques… – Mais alors, comment ça ce fait que la chlorure de magnésium a prouvé son action contre la polio, la méningite, la dengue, le chikungunya, le tétanos?

    De plus, on retrouve ce temps-ci sur Facebook les commentaires suivants : – Une Française aurait envoyé en Guinée des infirmiers maliens avec 40 kg de chlorure de magnésium.

    « Après plusieurs contacts avec les autorités et les médecins, qui n’ont bien sûr rien voulu donner (…) il y a quand même un soignant de la Croix Rouge qui a entendu le message et distribué la chlorure de magnésium sans aucune autorisation officielle et qui a constaté les résultats!!! – Et ça marche sur EBOLA!!! » – Il dit de plus : «Donnez de la chlorure de magnésium à toutes les personnes présentant des symptômes de la maladie, sans les envoyer à l’hôpital. Et tous les symptômes disparaissent!»

    Un homme isolé serait donc en train d’endiguer l’épidémie, dans l’indifférence générale, au nez et à la barbe de Médecins sans frontières. Du côté du Comité International de la Croix Rouge (CICR) comme de celui de MSF, on n’a jamais entendu parler de cette histoire.

    Un autre auteur livre rien moins qu’un protocole contre le Virus Ébola :

    «Dès l’établissement du diagnostic mettre 10 gr de chlorure de magnésium dans une bouteille de l,5 ou 2 litres d’eau, faire boire un verre toute les 30 minutes. puis après 4 verres, toutes les heures jusqu’à consommation de 10 grammes. (…) Normalement après ces 5 premier jours le malade se rétablit!»

    Un autre auteur :

    «Ce traitement simple n’est pas proposé par la médecine officielle car c’est un produit très peu coûteux! – Pourquoi en effet étudier cette hypothèse, dont l’inconvénient majeur, si elle se révélait positive, serait de ne pas rapporter le moindre dollar? (…) Si l’on vous propose le fameux choix – la Bourse ou la Vie – c’est évidemment la Bourse qui doit l’emporter.»

    Les colporteurs de la rumeur se citent les uns les autres, produisant des dizaines de pages du même style…

    N’Est-ce pas horrible que des milliers d’enfants et d’adultes doivent subir cette maladie épouvantable et que l’OMS et tous les gouvernements du monde entier assistent à ce massacre sans intervenir et cela en connaissant les remèdes pouvant mettre un terme à cette folie…?

    L’Ébola n’est pas un virus que la nature terrestre à créé. C’est un virus qui était développé par des êtres humains. – La nature ne produit pas ce genre de virus. Et les scientifiques le savent. – Alors ceux qui ont développé ce virus doivent aussi connaître son antidote. Ça va en soi. – Quelle folie…

  10. Vous avez si raison que depuis quelques jours je préfère m’abstenir d’écouter la radio-parlée, même la sérieuse (R-C). Ça en devient délirant et franchement ridicule cette inquiétude crasse de gens qui ne risquent rien. Vous avez entièrement raison M. Dionne: « Follow the money trail » et effectivement on devrait nous vanter les mérites d’un autre vaccin tout aussi inutile et dangereux que la H1N1 et le papillovirus. Je ne pardonnerai JAMAIS aux autorités « sanitaires » publiques de m’avoir fait sentir comme un parent irresponsable à cause de mon refus de laisser administrer à mon fils de 16 ans le fameux vaccin H1N1. L’avenir m’a donné entièrement raison (comme à plusieurs autres irresponsable) mais quand on rame à contre-courant c’est sûr qu’on sera blâmé pour ne pas avoir suivi le mot d’ordre si ça vire mal. Je reverrai toujours le directeur de la santé publique et le premier ministre Charest se faire piquer en direct avec un air niais ayant l’air de vouloir dire, vous voyez bien que ce n’est pas dangereux. Et si jamais votre panique origine pour les africains, effectivement, l’Ebola n’est seulement qu’un seul de leurs nombreux soucis, la malaria (qui vient de débuter sa saison), le sida et la famine emportant respectivement 100 fois plus de gens chaque jour que cet exotique virus sans même faire couleur une larme d’encre. Et si c’est pour vous que vous avez peur (ce qui est plus probable) le risque est si ridicule que tout autre calamité canadienne est également 100 fois plus probable que le risque de contracter ce virus. Je me demande ce que ces chers médias vont se mettre sous la dent la semaine prochaine, de PKP la semaine dernière à Ébola cette semaine, allez savoir …

    1. Bonjour Louise
      Je suis dans votre « camp ». J’ai aussi déconnecté la radio d’état. Ils ont pris une tangente « scandale » que je ne supporte plus. De puis le fait divers de Pistorius jusqu’à l’ébola en passant par le procès du démembreur… C »est à croire qu’il n’y a rien d’important dans les « vraies » nouvelles. Ou alors, ils cherchent un auditoire plus « payant » que ceux qui réfléchissent.
      Santé… malgré tout 🙂

  11. Bonjour M. Dionne,
    Merci d’envoyer un message rassurant! Comme vous dites ce sera probablement une autre campagne de peur, suivie d’une campagne de vaccination!
    Par contre, plusieurs sources mentionnent que le virus pourrait être diffusé dans l’air (airborne).
    Aussi, plusieurs produits naturels semblent intéressants pour s’en prémunir ou le combattre. Pourriez-vous nous en parler?
    Merci.

    1. Bonjour Marie-Hélène
      Non, ce virus, à moins d’une mutation majeure, serait comme le HIV. Il faut un contact avec les liquides biologiques pour se transmettre. Pour les produits naturels ayant un effet, je préfère passer de peur de tomber dans la vague des « vitamine C, chlorure de magnésium, miracle minéral solution, » etc. et autres produits. Trop de gens croient aux miracles et trop de gens en profitent.
      Pour l’instant, le mieux qu’on puisse faire ici est de garder son calme et de garder un système immunitaire suffisamment fort pour contrer la grippe et les rhumes
      Santé!

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