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Je suis très heureux de vous offrir cet article sur les effets des tours de téléphonie cellulaire d’Hélène Vadeboncoeur, une pionnière dans plusieurs domaines. Chercheure indépendante en périnatalité, elle fit connaitre l’accouchement vaginal après césarienne (AVAC) en écrivant le seul ouvrage en langue française sur le sujet (FIDES, 3e éd., 2012), publié aussi en anglais (Fresh Heart, 2011) et en brésilien (mBooks, 2015). Elle fut parmi les premières consultantes engagées par le ministère de la Santé et des services sociaux du Québec pour la légalisation de la pratique de sage-femme au Québec. Ces dernières années, elle a contribué à la reconnaissance internationale des mauvais traitements dont sont victimes trop de femmes enceintes qui accouchent, participant à la création et traduction de la charte Le respect dans les soins de maternité : les droits universels des femmes pendant la période périnatale (White Ribbon Alliance for Safe Motherhood). Elle fait partie du conseil d’administration de l’International MotherBaby Childhood Initiative, organisation internationale ayant créé l’Initiative internationale pour la naissance MèrEnfant (IMBCI). Elle a aidé le premier hôpital au monde à l’implanter, ici au Québec, l’hôpital Brome-Missiquoi à Cowansville.

Depuis 2014, elle s’intéresse à la question de l’impact des micro-ondes sur la santé, et a écrit plusieurs textes sur le sujet, notamment sur le site https://maisonsaine.ca. Ce site est publié par l’éditeur de la première revue au Québec à avoir sonné l’alarme (dès 1994) relativement à l’impact possible sur la santé des technologies sans fil, La Maison du 21e siècle.

Voici donc son texte sur ce sujet. Je vous le recommande chaudement.

[Début du texte d’Hélène Vadeboncoeur]

©Hélène Vadeboncoeur, PhD, chercheure dans le domaine de la santé et présidente du Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec (RESQ)[i]

Tour de téléphonie cellulaire

Le 8 aout dernier, dans la région où j’habite, les médias rapportaient qu’un petit groupe de citoyens avait réussi par leur simple présence sur les lieux à empêcher un véhicule d’entrer sur le site d’une tour pour en préparer l’installation, plus précisément sur un chemin de Bolton-Est[ii]. Il était prévu que cette tour, si elle était érigée, serait située à moins de 300 mètres de résidences où habitent notamment des enfants. Pourtant, au printemps dernier, un référendum organisé par les autorités municipales auprès des citoyens habitant ce secteur avait confirmé leur opposition à ce projet. Le geste de ces citoyens s’inscrit en réaction à la prolifération incontrôlée de tours et antennes de téléphonie cellulaire et d’Internet à laquelle on assiste depuis un peu plus de cinq ans. D’autres groupes de citoyens ont tenté d’arrêter l’érection de ces installations dans la région[iii].

Un développement vraiment encadré par les MRC ?

La prolifération de ces antennes-relais et tours fait suite à l’adoption, en 2010, par la Municipalité régionale de comté (MRC) Brome-Missisquoi, d’une politique ayant pour motif déclaré d’encadrer l’implantation de nouvelles tours, antennes . Déjà, en 2010, il y avait une trentaine d’antennes de télécommunications (de 30 m à 110 m de hauteur), ainsi qu’une cinquantaine d’antennes pour Internet sur des structures existantes (ex: silo). On peut voir sur la carte qui suit la localisation des tours de téléphonie cellulaire (consultée sur le web fin 2015):

Tours cellulaires Brome-Missisquoi

Dans les orientations de la Politique de la MRC, on peut lire, page 2, que « La MRC souhaite permettre le développement d’un réseau de télécommunication… et ce, dans le respect des principes de développement durable »[iv]. Soit dit en passant, «Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs (Rapport Brundtland, 1987) ». La recherche scientifique montre déjà que « la capacité des générations (actuelles et) futures » à demeurer en santé serait compromise par l’installation inconsidérée de ces équipements de technologie sans fil. On peut aussi, dans le document de la MRC, y apprendre, p. 6, que les critères d’analyse des projets incluaient celui-ci : « Minimiser les impacts sur les pratiques agricoles, notamment en évitant les érablières à bon potentiel acéricole, les vergers, les vignobles, les plantations et les forêts sous aménagement ». Or, ce critère n’a absolument pas été respecté par des compagnies de téléphonie cellulaire en ce qui concerne plusieurs installations de tours dans la région agricole où j’habite. J’y ai vu par exemple une tour à proximité d’un verger, une autre à moins de 300 mètres d’agriculture biologique, et celle projetée à Bolton-Est serait placée à proximité d’une réserve naturelle.

Pourquoi les émissions de ces tours et antennes sont particulièrement nocives

Les antennes des tours émettent à des niveaux de fréquences variant entre 869 MHz et 2400 MHz (3G) ou 2500 MHz (Wi-Fi, Bluetooth). Les tours et antennes émettent des radiofréquences, qui sont des radiations faisant partie du spectre électromagnétique, de type non ionisant. Or, ce qui constitue un réel problème c’est que ces tours/antennes émettent des ondes et en reçoivent constamment, et qu’une fois installées, l’environnement et les êtres vivant à proximité sont irradiés à long terme. Ce qui fait que, contrairement à d’autres sources de pollution environnementale (ex: plomb, fumée de cigarettes, etc.), toute la population est exposée à ce type de radiations. De plus, les tours ont une grande portée, pouvant émettre et recevoir jusqu’à des kilomètres de distance. On sait que ce qui influence l’impact des ondes électromagnétiques émises par ces tours et antennes est la distance entre elles et les habitations et immeubles où vivent et travaillent des gens, la durée de l’exposition de ceux-ci ainsi que la puissance des radiations. Or, il existe des études scientifiques ayant examiné l’impact de ces trois facteurs, en particulier la distance entre les tours de téléphonie cellulaire et les habitations.

Sachons d’abord que l’impact sur la santé de ces structures (comme celui des équipements qui y sont reliés, tels les téléphones cellulaires) n’a pas été évalué avant qu’elles soient mises sur le marché, à l’exception de leurs effets thermiques (capacité de bruler la peau), et que les valeurs limites d’exposition (à ne pas dépasser) n’ont été conçues que pour ces effets thermiques, négligeant l’impact des effets biologiques. Or, les premières études scientifiques sur les tours et antennes de téléphonie cellulaire datent de la fin des années 90. Depuis, des dizaines d’études ont été réalisées, dans divers pays du monde, sur les effets biologiques de ces tours et antennes, en utilisant différentes méthodes. Elles ont révélé plusieurs types d’effets, reliés à l’augmentation croissante des émissions d’ondes électromagnétiques dans notre environnement, depuis plus de 25 ans.

Les résultats de ces études scientifiques révèlent des liens entre l’exposition aux tours/antennes relais et ce qui suit: changements dans les niveaux d’hormones et de neurotransmetteurs; présence de signes précurseurs de diabète mellitus; développement de cancers; symptômes d’électrohypersensibilité, qui touchent en particulier le système nerveux central, le système cardiovasculaire ainsi que le système cutané.

Les résultats d’études scientifiques

Voici quelques exemples d’études menées dans différents pays et ayant révélé un impact négatif sur la santé.

En Allemagne[v], une étude (2010) ayant débuté au moment de l’installation de deux tours dans un petit village de 2000 habitants a mesuré le niveau de RF à l’extérieur et à l’intérieur de chaque résidence ainsi que les niveaux d’hormones des participants à l’étude. L’analyse révèle:

  • une hausse significative des hormones de stress adrénaline et noradrénaline (ce qui, à long terme, peut endommager la santé);
  • une baisse significative des neurotransmetteurs comme la dopamine (impliquée dans la maladie de Parkinson); après un an et demi, les niveaux de dopamine n’étaient pas revenus à la normale; de plus, le niveau de phényléthylamine (PEA) a continué à baisser (effets sur la santé mentale);
  • plus de manifestations d’électrosensibilité[vi]: insomnie, maux de tête, allergies, étourdissements et problèmes de concentration.

En Égypte, une étude (2012) sur l’exposition aux tours et niveaux d’hormones où les chercheurs ont suivi pendant six ans des volontaires, révèle une baisse du niveau d’hormones de la thyroïde (surtout T3), une baisse des niveaux de prolactine chez les adolescentes et jeunes femmes (14-22 ans), et une baisse des niveaux de testostérone. [vii]

Par ailleurs, une étude (2015) menée auprès de 159 élèves (masculins) de deux écoles secondaires d’Arabie Saoudite situées à proximité de deux tours, a révélé l’apparition de signes annonçant le diabète 2 chez les étudiants de l’école située près de la tour émettant 2 fois plus de radiations que l’autre. Le niveau de HbA1c (qui sert au dépistage du diabète de type 2) était était plus élevé chez ces étudiants, qui étaient donc plus à risques de développer un tel diabète.[viii]

On a aussi relié l’exposition aux tours/antennes de téléphonie cellulaire aux décès par cancer. Par exemple, une étude réalisée au Brésil[ix] et ayant porté sur une période de 10 ans (1996-2006) a examiné la mortalité par cancer, le lieu de résidence et la distance d’avec les tours (100 à 1000 mètres) et on y a constaté un lien entre le fait de vivre à moins de 500 mètres d’au moins une tour/antenne et décéder de cancer. Là où le nombre de tours/antennes est le plus élevé, le nombre de décès par cancer est le plus élevé. De plus, comme on le constate sur le diagramme ci-dessous, plus on vit près des tours, plus le risque de cancer est élevé: on retrouve 80 % des décès dans la population vivant ou travaillant à moins de 500 mètres de tours. Passé 500 mètres, le risque de cancer est encore présent, mais moins élevé. Voici deux schémas provenant de cette étude, qui comparait la localisation des tours et antennes (schéma 1) et la localisation des décès par cancer (schéma 2).

Localisation des tours et des décès par cancer

Localisation des tours (schéma 1) et localisation des décès par cancer (schéma 2),
Dode et al, 2011

Proximité des tours et décès par cancer

Proximité des tours et décès par cancer, Dode et al, 2011

Une étude faite en Israël[x] (2004) a suivi deux groupes, par ailleurs comparables: un de 622 personnes vivant depuis 3 à 7 ans près d’une tour (groupe A) récemment installée (1 an avant le début de l’étude) et l’autre (1222 personnes) vivant plus loin dans la région (groupe B). L’étude a révélé que le groupe A avait 10,5 fois plus de risque de développer un cancer que le groupe B et 4 fois plus de risque que la population en général.

Une étude gouvernementale[xi] réalisée en Allemagne (2004) sur l’impact des tours a été menée avec la collaboration des quatre médecins de famille d’une petite ville. On y a examiné, pour une période de 10 ans (1994-2004), les dossiers médicaux de la clientèle de ces médecins (1000 personnes, soit 90 % de la population de la ville). L’étude révèle significativement plus de cancers chez les gens demeurant depuis 10 ans à 400 m et moins des tours, comparé à ceux vivant à plus de 400 m. De plus, le cancer s’est déclaré chez des patients 8 ans plus jeunes dans la zone de 400 m et moins, et l’augmentation des cas de cancer est apparu 5 ans après la mise en opération des tours. Enfin, cinq ans après l’installation des tours, le taux de cancer a triplé chez ceux vivant à 400 m et moins, taux probablement sous-estimé car l’étude a exclu les patients âgés.

Il y eut aussi, au Canada, une revue d’études (50 études)[xii] commandée par le Conseil national de recherches du Canada. Le rapport, publié en 2010, souligne d’autres effets des tours et antennes-relais sur la santé, tels une atteinte du système nerveux central, des problèmes cardiaques, une baisse de la fertilité, etc. Les auteurs recommandent de ne pas installer de tours de télécommunications à moins de 450-500 mètres d’habitations. On y souligne aussi que les symptômes varient selon la distance d’avec la tour. Par exemple, y vivre ou travailler à moins de 10 mètres: nausées et troubles visuels; de 10 à 100 m : irritabilité, dépression, perte de mémoire; de 100 à 200 m: maux de tête, troubles du sommeil, problèmes cutanés.

De plus, Khurana et collègues[xiii], dans une autre revue d’études publiée en 2010, constatent qu’il existe un impact sur la santé dans 80 % des études lorsqu’on vit à moins de 500 mètres des tours, soit des symptômes neurologiques ou le cancer. Et que les symptômes varient selon la distance d’avec la tour.

Par ailleurs, une variété d’études révèlent les signes d’électrosensibilité suivants: nausées, troubles visuels, irritabilité, maux de tête, éruptions et démangeaisons cutanées, palpitations cardiaques, perturbation du sommeil, dépression et augmentation du taux de suicide, baisse de la libido, problèmes de concentration et de mémoire, vertiges et étourdissements, acouphènes, fatigue.[xiv]

Certaines catégories de la population seraient plus vulnérables à l’exposition aux radiofréquences et microondes, tels les enfants[xv] et les bébés (in utero et après la naissance), car la myélinisation (la myéline est une substance protectrice dans le cerveau) commence entre 4 mois et demi de gestation jusqu’à 2 ans, tout en continuant de manière moins intense jusqu’à l’âge adulte. Des chercheurs font l’hypothèse que les dommages à la myéline pourraient aussi contribuer à la compréhension de l’électrohypersensibilité.[xvi] Les femmes sont aussi plus à risques, comme l’étude du Dr Belpomme (2015) sur l’électrosensibilité l’a montré.[xvii]

Pénétration des champs EM dans le cerveau selon l'âge

Absorption des radiations électromagnétiques dans le cerveau selon l’âge
(5 ans; 10 ans; adulte)

Il existe aussi des études qui montrent peu ou pas d’impact, telles celles rapportées dans la revue de littérature et Röösli et collègues (2010)[xviii]. Ces auteurs, qui n’ont retenu que 17 études sur une possibilité de 134, concluent que les émissions des tours auraient peu d’impact. Sauf qu’ils ont inclus des études où on exposait les gens 15 ou 45 minutes à des microondes et on leur demandait s’ils s’apercevaient de la présence d’ondes lorsqu’ils étaient exposés. Ces durées d’exposition sont vraiment trop faibles et la question ne tient pas compte de ce qu’est l’électrohypersensibilité. Ce ne sont pas toutes les personnes EHS qui peuvent différencier la présence ou non d’ondes, au moment où ils sont exposés, car les symptômes – souvent neurologiques – peuvent prendre quelques heures à se manifester, et plus longtemps à disparaitre en l’absence d’exposition. Le choix de ces études manifeste une ignorance du phénomène d’EHS. Toutefois, ces auteurs concluent tout de même : « il faut faire plus d’études à long terme; comme la technologie se répand rapidement, des effets négatifs pour la santé auraient des conséquences majeures pour la santé de la population ».

CONCLUSION

En 2010, les chercheurs Blake Levitt et Henry Lai ont réalisé pour le compte du Conseil national de recherches du Canada en 2010 une revue de littérature sur l’impact sur la santé des tours/antennes relais. Ils prônaient déjà « la prudence dans l’installation des infrastructures », soulignant du même souffle que « les champs électromagnétiques non-ionisants constituent les formes de pollution environnementale croissant le plus rapidement ». Et, dans un rapport publié en juin 2015, le Comité permanent de la Santé de la Chambre des Communes exhorte le gouvernement fédéral à se pencher sur les impacts possibles des radiofréquences sur la santé des Canadiens. [xix] Il fait par exemple les recommandations suivantes[xx] :

  • Qu’un organe scientifique indépendant reconnu par Santé Canada détermine s’il faut adopter au Canada les mesures et les lignes directrices décidées dans d’autres pays, comme la France et Israël, pour limiter l’exposition aux radiofréquences des groupes vulnérables, dont les bébés et les jeunes enfants;
  • Que le gouvernement du Canada élabore une campagne de sensibilisation à l’utilisation sûre des technologies sans fil, comme les téléphones cellulaires et le Wi-Fi, dans des environnements clés comme l’école et la maison, afin que les enfants et les familles canadiennes réduisent les risques potentiels de l’exposition aux radiofréquences.

Même si plus d’études doivent être effectuées, en particulier des études à long terme sur l’exposition aux fréquences émises par ces tours et antennes, même si on ne comprend pas entièrement les mécanismes en jeu, des résultats d’études scientifiques ont révélé jusqu’à présent suffisamment d’impacts négatifs sur la santé pour qu’on applique le principe de précaution en ce qui concerne les sources d’émissions. Quant aux tours/antennes de télécommunications, elles ne devraient pas être installées à moins de 500 mètres (minimum) des habitations ou lieux de travail. Elles devraient même, si elles doivent à tout prix être installées[xxi], être situées plus loin, puisque certaines études ont indiqué des impacts au-delà de cette distance. On ignore souvent que dans certains pays, comme en Inde, des tours ont été relocalisées et de nombreuses autres carrément démantelées (sur les toits d’hôpitaux ou d’autres institutions, par exemple). Enfin, l’état de santé des personnes habitant dans un rayon de 2 kilomètres devrait être surveillé par les autorités de santé publique. Celles-ci sont bien loin, actuellement, d’appliquer le principe de précaution qu’elles prônaient en 2006, mais dont il n’est plus question dans leur rapport de 2016 sur les radiofréquences.[xxii]

Contrairement à quelques autres sources d’émissions, les tours porteuses d’antennes sont des installations permanentes, qui émettent et reçoivent constamment, et qu’on ne peut désactiver sur commande. Cet article ne portait que sur la recherche ayant été faite sur l’exposition aux tours et antennes-relais de téléphonie mobile. Il ne faut pas oublier que leurs émissions s’ajoutent à celles d’autres équipements dont plusieurs ont fait l’objet de recherches scientifiques: comme les téléphones cellulaires, le Wi-Fi, les fours micro-ondes, les téléphones de maison sans fil, le Bluetooth dans la voiture ou dans les oreilles, etc. La population peut avoir un certain contrôle sur l’utilisation de ces équipements, en autant qu’elle ait été informée sur les risques des émissions, et en autant que les ondes des équipements utilisés par les voisins ne traversent pas les murs des habitations et lieux de travail. Cette information n’est pas fournie par les pouvoirs publics, à l’heure actuelle et depuis l’avènement de la technologie sans fil.

Références:

[i] Le RESQ est l’association québécoise de personnes électrosensibles créée le 18 juin 2016. En introduction, le schéma sur les faisceaux d’ondes émis par les antennes provient d’une présentation du Pr. R Kumar, ingénieur en électricité, IIT, Bombay, Inde, avec son autorisation.

[ii] Lyonnais, MC. 2016. Des manifestants empêchent la construction d’une tour Bell. Ici Radio-Canada.ca/regions/estrie…

[iii] Noiseux, J. 2013. Des citoyens de Sutton s’opposent au projet de Bell. Journal Le Guide. 9 oct. 2013, http://www.journalleguide.com/Actualites/2013-10-09/article-3422122/Des-citoyens-de-Sutton-s%26rsquo%3Bopposent-au-projet-de-Bell/1; Anonyme, Tour de télécommunication : l’opposition s’organise dans le canton d’Orford. Ici Radio-Canada, 23 juin 2014, http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2014/06/23/007-canton-orford-opposition-tour-telecommunication.shtml; Forcier G. 2015; Authier I, Tour de Bell à Frelighsburg : des voisins s’opposent. La Voix de l’Est, 2015, http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201503/02/01-4848847-tour-de-bell-a-frelighsburg-des-voisins-sopposent.php

[iv] MRC Brome-Missisquoi, 2010, Politique visant à encadrer l’implantation de nouvelles tours, antennes de télécommunications ainsi que toutes structures afférentes sur le territoire de Brome-Missisquoi.

[v] Buchner K & Eger H, Changes of clinically important neurotransmettors under the influence of modulated RF Fields – A long-term study under real-life conditions. Publié en allemand dans Unwelt Medizin Gesellschaft 2011 24(1):44-57

[vi] L’électrosensibilité (ou électrohypersensibilité) est un syndrome d’hypersensibilité environnementale comportant des manifestations qui touchent différents systèmes de l’organisme. Son existence commence à être prise en compte dans certains pays.

[vii] Eskander E et al, 2012, How does long term exposure to base stations and mobile phones affect human hormone profiles ? Clinical Biochemistry, 45(1,2) p. 157-161.

[viii] SA Meo et al, 2015, Association of Exposure to Radio-Frequency Electromagnetic Field Radiation (RF-EMFR) Generated by Mobile Phone Base Stations with Glycated Hemoglobin (HbA1c) and Risk of Type 2 Diabetes Mellitus, Int. J. Environ. Res. Public Health 2015, 12(11), 14519-14528; doi:10.3390/ijerph121114519; http://www.mdpi.com/1660-4601/12/11/14519/htm

[ix] Dode AC et al, 2011, Mortality by neoplasia and cellular telephone stations in the Belo Horizonte municipality, Minas Gerais state, Brazil, Science of the Total Environment 409 : 3649-3665.

[x] Wolf R, Wolf D. 2004. Increased incidence of cancer near a cell-phone transmitter station, Int J Cancer Prevention, 1:123-126.

[xi] Eger H et al, 2004. Einfluss der räumlichen Nähe von Mobilifunksendeanlagen auf die Krebsinzidenz, Unwelt-Medizin Gesellschaft, 17(4); http://www.strahlung-gratis.de/Studien_z_Nailaseite/Naila-Studie-05.02.22.pdf

[xii] Levitt BB et Lai H, 2010, Effets biologiques de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques émis par les stations de bases de téléphonie mobile et autres réseaux d’antennes, Conseil national de recherches du Canada, Gouvernement du Canada.

[xiii] Khurana VG et al, 2010, Epidemiological Evidence for a Health Risk from Mobilel Phone Base Stations, Int J Occup Environ Health, 16 :263-267.

[xiv] Enquête de l’Association Santé Environnement France (2011); étude de Bortkiewicz et collègues (2012), en Pologne; étude de Hutter et collègues, étude de Oberfeld et collègues (2004), etc.

[xv] Comité permanent de la Santé, Chambre des Communes, Ottawa, 2015. Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens. Rapport. Recommandations 8 et 9, p. 28.

[xvi] Redmayne M et al. Could myelin damage from radiofrequency electromagnetic field exposure help explain the functional impairment electrohypersensitivity ? A review of the evidence. J Toxicol Environ Health B Crit Rev, 2014.

[xvii] Belpomme D, 2015, Reliable disease biomarkers characterizing and identifying electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015;30(4):251-71. doi: 10.1515/reveh-2015-0027; http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26613326

[xviii] Röösli M et al, 2010. Systematic review on the health effects of exposure to radiofrequency electromagnetic fields from mobile phone base stations. http://www.who.int/bulletin/volumes/88/12/09-071852/en/   – Bulletin of the World Health Organization 2010;88:887-896F. doi: 10.2471/BLT.09.071852

[xix] Comité permanent de la Santé, Chambre des Communes, Ottawa, 2015. Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens. Rapport. Recommandations 8 et 9, p. 28.

[xx] En octobre 2016, ce rapport devrait faire l’objet d’un examen à la Chambre des communes, par le gouvernement libéral élu après la publication du rapport en juin 2015.

[xxi] Il existe des équipements moins néfastes pour la santé, comme la fibre optique, pour assurer la transmission des communications à distance.

[xxii] Vadeboncoeur H. 2016. Nouveau rapport de l’INSPQ sur les effets des radiofréquences : le point de vue d’une chercheure. https://maisonsaine.ca/sante-et-securite/nouveau-rapport-de-l-inspq-sur-les-effets-des-radiofrequences-le-point-de-vue-d-une-chercheure.html

8 commentaires

  1. Merci pour cet article,

    J’ai remarqué qu’il y avait aussi beaucoup de pollution interne qui est parfois supérieure a celles provenant de l’extérieure en l’occurrence les basses fréquences, j’assaini des lieux depuis pas mal de temps et oui des solutions existe, les patch et autres harmonisers , je n’y crois pas trop.
    l’électricité biotic oui.

    voila mon site, si vous le permettez

    http://www.chrysaliide.com

  2. J’aime bien ton article. Il me semble qu’il y a des symptômes qui ne rentrent pas dans une catégorie traditionnelle de la médecine moderne. Je me demande s’il y a un moyen de se protégé dans un environnement aussi pollué…

    1. Merci Asma
      Difficile voire impossible de s’isoler complètement.
      Il existe des pastilles à mettre sur les appareils qui, semble-t-il, améliore.
      La meilleure façon de se protéger est de se créer une zone blanche dans la maison : couper le WIFI la nuit. Ne pas avoir d’appareils émetteurs dans la chambre à coucher, mettre ces appareils en mode avion la nuit et, finalement, utiliser une peinture masquante au graphite sur les murs de cette chambre (en gros vous créer une cage de Faraday pour dormir isolé et permettre à votre système une pause de régénération) Ainsi, vous diminuer la « surdose » d’ondes.
      Santé!

    1. Bonjour Richard
      Il semble que dans certains domaines, la « vieille France » ait encore des leçons à nous donner 🙂
      Santé!

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