Protégez-vous publie un excellent dossier sur l’effet possible d’une taxe sur la malbouffe, plus précisément sur les boissons sucrées. Sous la plume de Lise Bergeron, on y lit les arguments pour et contre cette taxe.(1) Les détracteurs y vont d’arguments tous plus convaincants les uns que les autres pour nous persuader qu’une telle taxe ne changera rien. Chose curieuse, tous ceux qui s’opposent à cette taxe ont à gagner du maintien d’un statu quo: les fabricants de boissons gazeuses, leur association, les épiciers… ou leurs porte-paroles. Tous disent en gros que le prix n’a pas d’impact sur la consommation et que, si une telle taxe était implantée, les plus pauvres seraient pénalisés. D’un même souffle, ils affirment que l’obésité est effectivement préoccupante, mais ne proposent aucune solution.
Pourtant, nous l’avons vus (L’arrière-goût du sucre; Les boissons sucrées: omniprésence fatale!; Sucre ou alcool, choisir son poison…; Le sucre serait-il un « tueur en blanc »?), le sucre rajouté, peu importe lequel, est le plus grand coupable (pas le seul, mais le plus important) dans les problèmes d’obésité, de diabète, de syndrome métabolique et probablement d’une grande partie des maladies chroniques et métaboliques en augmentation dans notre société.
De plus, les stratégies utilisées par les lobbys du sucre et des boissons gazeuses bâillonnent leurs adversaires et sèment une confusion voulue dans la société. Bref, ceux qui proposent des moyens pour réduire la consommation de sucre n’ont que très peu de prise sur les enjeux.
Un constat navrant
Le constat est simple: la malbouffe coute moins cher que les bons aliments; elle contient beaucoup trop de sucre rajouté, de sel, de mauvais gras et autres additifs néfastes; pire encore, elle est plus facilement accessible que les aliments santé (voir Les dépanneurs: source d’obésité?).
À l’opposé, les aliments sains coutent plus cher, sont moins accessibles et ont besoin d’être préparés. Pour bien manger, il faut connaitre les aliments, savoir les apprêter et prendre le temps de cuisiner.
Des solutions… compliquées?
Si vous lisez cet article, il y a de bonnes chances que vous soyez de ceux qui accordent de l’importance à la qualité des aliments qu’ils consomment. C’est assurément un pas dans la bonne direction, mais, comme société, il faut faire plus. Nous devons nous positionner pour renverser la tendance générale:
- Rendre la malbouffe moins attrayante, plus chère et moins accessible.
- Rendre les bons aliments plus accessibles et moins chers en proportion.
- Augmenter l’éducation des jeunes, surtout, mais également de toute la population, en matière de santé, de nutrition et de cuisine.
Lise Bergeron nous présente une des idées de Renée Frappier, une pionnière de l’éducation en santé par l’alimentation (voir http://www.expomangersante.com/index.php/fr/): rendre l’eau plus accessible par l’installation de fontaines et d’abreuvoirs partout, dans les parcs, les écoles et lieux publics. Simple, peu couteux et efficace!
Personnellement, je suis en faveur d’une taxe (voir Une taxe sur la malbouffe?), mais cette taxe ne doit pas toucher uniquement les boissons. Elle doit s’appliquer directement aux ingrédients nocifs. Par exemple, si l’état imposait une taxe importante sur le sucre (pour que son prix soit multiplié par 5 ou 10), celui-ci et les aliments qui en contiennent deviendraient des aliments de luxe. Les fabricants seraient dans l’obligation de réduire les quantités dans les produits finis pour rester compétitifs. Il ne serait ainsi plus possible d’offrir des super size économiques et des boissons gazeuses à volonté, ni de vendre les formats de 2 litres de boissons gazeuses moins cher que le litre de lait ou de vrai jus. Pour garder des prix accessibles, les industriels seraient aussi forcés de réduire la quantité de sucre dans les céréales, biscuits, repas préparés et autres.
Pour qu’une taxe ait un effet sur la consommation, il faut d’une part qu’elle soit suffisamment importante pour forcer un changement significatif du prix de vente et, par le fait même, des habitudes de consommation et, d’autre part, que les revenus générés soient appliqués à l’éducation et à l’accessibilité de la bonne alimentation. Qu’arriverait-il si les breuvages santé se vendaient moins cher que les boissons gazeuses?
Par contre, je ne vois pas de sitôt nos décideurs avoir la force et la volonté politique de s’opposer aux puissants lobbys alimentaires.
Référence:
- Taxer les boissons sucrées par Lise Bergeron, mise en ligne : décembre 2012 | Magazine : janvier 2013 sur http://www.protegez-vous.ca/
Christian, aucun problème à manger la volaille…sauf que la viande blanche à moins, peu, de fer. Pour cette raison il est recommandé de manger les cuises et bien-sur leur foie et abats.
Quoi que les mollusques sont riches en fer, ils le sont aussi en polluants, incluant les métaux lourds. Mieux s’abstenir 🙂
Maria,
C’est bon et noté!… merci encore pour votre réponse.
Je suis tout à fait « pour » une taxe sur ce qui crée des dépenses gigantesques au niveau du budget de la santé si serré des québécois.
Ça fait des lunes et des années que je le dis.
Éduquer… c’est bien. Mieux sans doute. Mais il faut quand même payer les soins de santé.
Par conséquent, éduquons… ET taxons!
Je crois qu’il faut éduquer la population et non taxer la malbouffe. À moins de taxer les compagnies qui les produisent.
Mais surtout éduquer la population par le biais de la télé puisque c’est le média de masse. les gens croient à peu près tout ce qu’il se dit à la télé. Offrir des alternatives aux gens si on leur dit de ne pas manger ceci ou cela. Quand voyons-nous de la cuisine santé à la télé?… je parle de l’alimentation vivante. Quand voyons-nous des méthodes de guérison du cancer avec des méthodes alternatives sans effets secondaires dévastateurs? Pourtant ça existe vraiment en Europe et aux USA… paranthèse
Et pourquoi pas commencer des cours de cuisine dans les écoles élémentaires?… Rendu à la maison, les enfants pourraient aussi éduquer leur parents!…
Aussi, mettre de la pression sur nos élus municipaux, provinciaux et fédéraux.
Bonjour Christian,
Le problème est que les médias de masse sont monopolisés par les compagnies riches et les groupes de pression. Ainsi, vous ne verrez jamais (ou presque) d’émission de cuisine sans produit laitier.
Les médias de masse coutent une fortune et sont de plus soudoyés par derrière par des lobby qui font en sorte que les suggestions que vous faites n’apparaitront pas dans les grands médias.
Il faut donc trouver une façon de lutter à armes égales. Je fais mon petit bonhomme de chemin avec l’information, mais chez les populations qui en ont vraiment besoin, qui me lit?
Il est là le vrai problème: le message ne passe pas. L’école, oui, commençons par là, mais quand l’enfant passe devant le dépanneur parce qu’il demeure dans un « désert alimentaire », la tentation prime.
Voyez-vous, moi je suis contre l’implantation d’une telle taxe Non, mais on est pas tanné de se faire taxer partout comme ça ?? Comme Reine dit, c’est la responsabilité de chacun de voir à sa propre santé. En taxant ainsi, on encourage encore une fois la désresponsabilisation des gens en leur dictant comment ils devraient consommer. C’est pas avec une taxe de plus qu’on va rendre les gens plus allumé sur la qualité des produits alimentaires qu’ils consomment. En plus, on voudrait demander au gouvernement de gérer cette nouvelle entrée d’argent pour éduquer les gens sur l’importance de la qualités des aliments qu’ils mettent dans leur panier d’épicerie. Non, mais y’a tu juste moi ici qui est assez allumé pour ne pas faire confiance au gouvernement pour gérer ça efficacement ?? Je suis désolé mais dans mon livre à moi, j’ai compris depuis longtemps que moins on leur en donne à faire (le gouvernement) et mieux la société s’en porte bien. Les remèdes miracles ça n’existe pas et c’est sûrement pas vers cette voie (plus de taxes et de contrôle étatique) qu’on trouvera une solution. Je crois encore que la seule voie la plus juste pour tous est : 1) L’éducation (non imposée par l’État) comme le fais admirablement bien ce site et plusieurs autres et 2) Promouvoire la responsabilisation des gens pour leur propre santé. C’est notre job à chacun. C’est une responsabilité qui est avant tout individuelle.
Jaimerais ajouter en plus que si les fabricants de la mal bouffe sont si puissant aujourd’hui et qu’ils exercent un quasi monopole sur l’information alimentaire diffusé dans les grands médias de masse, dites-vous que l’État en est sûrement un des plus grands responsables. Rappelez-vous que le gouvernement détient le monopole du pouvoir dans la société et il est le seul à être capable d’octroyer de telle pouvoir de diffusion à des grandes entreprises de ce genre. On appelle ça du capitalisme de copinage…et dans ce monde là, on se fous éperdument de la santé des gens. On peut facilement pointer du doigt ces grandes entreprises comme étant responsable mais dites-vous que le pouvoir attire le pouvoir et que le gouvernement est sûrement pas très loin dans la liste des responsable de la piètre qualité des aliments qui se retrouvent dans nos épiceries.
Bonne santé à tous.
Bonjour Dominique,
Vous avez raison, en partie.
Le problème est que Oui, les compagnies sont super-riches et soudoient nos gouvernements.
Oui, les gouvernements sont à blâmer.
Mais d’une façon ou d’une autre, nous payons. Que ce soit par le biais d’une taxe de type « utilisateur payeur » pour la malbouffe,
OU (ce qui se passe en ce moment) par un impôt exorbitant sur le revenu pour payer le système de maladie.
Comme on ne peut pas sortir du second, je propose le premier pour diminuer le fardeau de ceux, comme vous et moi, qui font ce qu’il faut et qui se responsabilisent devant la vie.
Santé!
Du choc des idées, naitra (peut-être) la lumière!
Je vous rappelle qu’il ne suffit pas simplement d’avoir de bonnes intentions pour justifier une action de bonne, encore faut-il qu’elle amène les résultats escomptés. Plus les lois seront contaignantes et plus il y aura de gens prêt à prendre des risques pour les contourner et c’est là que la criminalité peut commencer à apparaître (voir ici les contrebandier comme dans le cas des cigarettes) À trop vouloir interdire ou restreindre, on en viens toujours à créer d’autres problèmes ailleurs dans la société qu’on avait nullement appréendé au départ. Taxer toujours plus ou implanter de nouvelles taxes n’a jamais fait avancer la société dans le bon sens. C’est pour cela que je réitère que la seule voie qui me semble la plus acceptable pour maintenir une paix sociale ou du moins ne pas l’agraver est sans contredit l’éducation.
Et oui, du choc des idées, naitra (peut-être) la lumière! mais de grâce non, pas de nouvelle taxe, y’en a déjà bien assez partout comme ça.
Bien à vous.
Bonjour Dominic,
D’accord avec l’éducation, mais concrètement, comment fait-on pour atteindre ceux qui ne veulent pas entendre?
Je ne sais pas.
Santé!
Ne veulent entendre que ceux qui sont prêt à entendre…et qui le peuvent. Dites-vous qu’il faut que la terre soit fertile pour que la graine pousse.
Je m’explique : Plus que jamais dans toute l’histoire de l’humanité, nous vivons dans une ère où la santé des gens est devenue une affaire d’État et non plus une affaire strictement individuelle. Sans même qu’on s’en apercevoir, on s’en remet toujours à l’État pour règler les problèmes de santé des gens, les disculpant ainsi de leurs propres responsabilités qui normalement devraient leurs revenir à chacun. Comment voulez-vous que ces gens soient prêt à entendre votre message si depuis une soixantaine d’années au Québec on nous répète sans cesse dans les médias que c’est le gouvernement qui doit agir pour règler les moindre petit problème qu’on rencontre dans notre vie ? T’auras beau concocter une panoplie de nouvelles lois, taxes ou programmes sociaux pour venir en aide aux individus, si le but d’une telle aide est de soustraire l’individu à ses propres responsabilités alors cette aide est plus une nuisance qu’un bienfait car dès lors que tu éloignes l’individu de sa souffrance, alors rien ne l’incitera à changer ses actions ou ses habitudes inapropriées. Si on empêche constamment l’individu d’être en contact avec la souffrance en le soustrayant tout le temps à la responsabilité de ses actions alors on l’empêche d’évoluer. On le vulnérabilise ainsi et on le rend dépendant d’une autorité extérieure qui se dira être plus apte que lui-même pour lui dicter comment agir pour son propre bien-être personnel. (le monde à l’envers non ?) Résultats : Y’a un grand pourcentage de la population qui n’est pas prêt à se prendre en main, et avec le genre de société qu’on veut bâtir en augmentant encore plus le pouvoir de l’État dans nos vies, rien ne laisse présager que ça ira en s’améliorant dans le futur….
Sans être pessimiste, je crois bien plus à l’effort individuel de chacun à vouloir améliorer sa propre vie qu’à l’idée que l’État puisse faire mieux avec son pouvoir coercitif toujours trop grandissant.
Santé à vous.
Bonjour Dominic
Je suis d’accord avec vous. Mon problème avec notre état providence est que l’état « bon père de famille » nous oblige à payer la facture 2 fois. Si nous investissons dans notre santé et notre qualité de vie, il faut encore payer pour la facture du ministère de la maladie.
Bref, à moins d’être un ermite et/ou de profiter du système, comment faire pour ne pas « être le dindon de la farce » ?
🙂
Je crois, moi aussi, à la vertu de l’éducation et de la sensibilisation individuelle. La responsabilisation passe par une compréhension de la relation de cause à effet. Je suis un éternel optimiste, un peu utopiste. C’est pourquoi je fais ce que je fais…
Pas très payant. Ce serait plus rentable de vendre mes services à des grosses compagnies… 🙁
Pas très en contact avec mes valeurs. C’est pourquoi je persiste et signe.
Il nous faut débattre, parler et aider… ceux qui le veulent bien.
Santé!
Taxer le fabriquant pourrait être positif pour les consommateurs avertis. Si les plus pauvres ne peuvent pas se payer la mal bouffe qui aurait devenu moins abordable, on ne peut pas dire « Bravo! » puisqu’ils ne peuvent pas se payer la bonne bouffe non plus. De plus, pensons à la cigarette : augmenter les prix et placer des photos choc n’ont pas changé les habitudes des fumeurs.
Même un consommateur qui se dit « averti » passe à côté de belles opportunités de consommation. Je m’explique : il y a une compagnie laitière qui vend le lait en bouteille de verre consignée. Vous recevez 2 $ de ristourne; en autres mots, le litre vous coûte un peu plus d’un dollar. Par contre, les consommateurs « avertis » continuent à acheter le lait en carton ou bouteille de plastique en sachant que ces contenants sont toxiques, que leur empreinte carbone est énorme…et qui leurs coûte… minimum 2 $ plus cher… où est la logique?
Les producteurs bio et les magasins des produits naturels font des affaires en or. Je me suis déjà fait dire par des gérants « oui, je sais que nos prix sont 30 à 40$ plus chers qu’ailleurs mais nous n’avons pas de compétitions dans la région et nous pouvons nous permettre de vendre au prix qu’ont veut. Les gens viennent acheter quand même.. » Expliquez-moi pour quoi une dinde bio se vend à 15 $ le kilo et une autre à 5 $? Pour quoi un sandwich bio se vend à 10 $, une petite salade de rien à 12 $ ? 2,50 $ le persimon bio, 1 $ le pamplemousse bio, 1,50 $ la tomate bio, etc.
Pour quoi charger 45 $ pour trois steaks d’agneau du Québec quand un agneau bio du Québec entier coûte moins de 400 $?
Il faut pointer du doigt partout, non seulement les fabricants de la mal bouffe mais aussi ceux de la bonne bouffe qui profitent des consommateurs. Nous avons non seulement le choix entre mal bouffe et bouffe santé mais aussi à boycotter les producteurs locaux abusifs, bio o pas. Nous avons l’option, exerçons-le!
La viande Bio se vend à un prix honête. C’est plutot la viande conventionnelle qui n’est pas assez cher!… En fait, elle est subventionnée ainsi que les céréales que le chaptel mange et si vous ajoutez en plus les soins de santé pour soigner les dommages causés par la viande industrielle, et bien là, vous venez de dépasser le prix Bio de beaucoup. De toute facon, manger des animaux est un luxe car ce n’est pas nécessaire, voire nuisible! Désolé si ça vous choque!
http://www.nytimes.com/imagepages/2011/09/24/opinion/sunday/20110925_BITTMAN_MARSHgph.html
Bonjour Christian,
C’est un fait que la production conventionnelle québécoise (viande et céréales) est subventionnée et pas la production agricole bio Par contre, en Europe les agriculteurs bio reçoivent une aide financière : http://www.cg72.fr/iso_upload/5.9_aide_a_l_agriculture_biologique_1.pdf et cela peut expliquer la compétitive de leurs produits dans notre marché.
Ce que j’affirme et confirme est :
• Qu’il y a des producteurs québécois bio qui chargent des prix faramineux pour leurs produits.
• Il y en a aussi qui chargent des frais, très raisonnables; toujours plus hautes que le conventionnel surtout dehors de saison, mais justes.
• En saison, on peut trouver des produits bio moins chers que le conventionnel.
• Il y a des magasins des produits naturels qui gonflent les prix pour la simple raison qu’ils n’ont pas de compétiteurs immédiats.
• Il y a des producteurs québécois d’agneau non conventionnel qui chargent des prix outrageux parce qu’il est produit au Québec.
• Il y a des producteurs d’agneau bio qui offrent leur viande à des prix très justes et raisonnables.
Manger de la viande ce n’est pas un luxe mais une nécessité pour être en bonne santé. La viande nous apporte des nutriments que les végétaux, aussi riches ils soient-ils dans ces mêmes nutriments, ne peuvent pas fournir parce que notre corps ne les absorbe pas. Il faut que ça passe par un animal pour que nous puisions profiter de ce nutriment. Exemple : les oméga-3 du poisson sont utilisés à 100% pendant que les oméga-3 de l’huile de lin ne sont transformé qu’à pas plus de 2% et absorbé encore moins parce qu’ils se trouvent en compétition avec les oméga-6 de la même plante. Doit-on arrêter de prendre l’huile de lin? Pas de tout, il est aussi très riche en oméga-6 de qualité; c’est question de prendre ces deux huiles séparément.
La carnitine est essentielle à la détox du mercure; il est recommandé d’en manger trois fois par jour lors d’un chélation. Elle se trouve surtout dans la viande : http://fr.wikipedia.org/wiki/Carnitine
Cela dit, jusqu’à récemment, l’Homme n’a jamais mangé de la viande à l’outrance. On la mangeait quand disponible et en petites quantités, sauf pour les peuples Inuits qui mangeaient 95% et plus de viande à cause de leur territoire inhospitalier. Ils mouraient en bonne santé vers les 40 ans, probablement par un manque de vitamine C. Aujourd’hui, grâce à l’intervention fédérale et l’introduction des céréales et autres sucres, leur espérance de vie a augmenté de peu, le diabète et le suicide sont présent pour la première fois dans leurs histoire.
L’Homme, comme autres primates le font encore aujourd’hui, consommait des insectes et larves pour compenser le manque de gibier. La diète des autres primates est majoritairement végétarienne avec une variété inouïe mais pour avoir des muscles les quelques centaines des grammes par jour d’insectes est suffisante pour leur permettre de grimper dans les arbres.
Je vous invite à visiter ce site Web : http://www.insectescomestibles.fr/wordpress/les-insectes-source-de-proteines-meilleurs-que-la-viande/
Manger des algues, des légumineuses et des céréales est très bien mais elles ne suffissent pas pour nous nourrir adéquatement http://www.bibliomer.com/consult.php?ID=1999-0770 . Il faut les combiner pour y arriver ou les agrémenter d’un soupçon de viande comme dans lien que vous avez inclut. En conclusion, il faut manger de tout, la viande en modération, et bien choisir ses fournisseurs.
La carnitine se trouve également dans l’Avocat et dans le tempeh par exemple Mme., pas seulement dans la viande rouge! Et de plus, l’organsme la synthétise à partir de la méthionine et de la lysine( que l on retrouve dans bien des aliments non-carnés), donc ce n est pas une molécule « essentielle » bien qu elle a son importance.
Kokina, vos propos nous rassurent car nous ne mangeons plus de mammifères (viande rouge) depuis 3 ans. Merci.
Si vous lisez attentivement le paragraphe, je dis bien que la carnitine se trouve surtout dans la viande et pas exclusivement dans la viande. J’affirme aussi que dans les cas des personnes qui suivent une détox ou chélation doivent suivre un régime carné…plusieurs ne sont pas capables de la synthétiser à partir de la lysine et la méthionine. Certaines personnes ont des manques de méthionine et pour cette raison il est recommandé de manger des aliments carnés.
Si vous êtes en santé, si vous n’avez pas des métaux dans vos tissus ou votre bouche, notamment le mercure, alors vous n’avez pas à vous préoccuper mais si vous êtes autiste ou une personne avec des amalgames ET des problèmes de santé…mangez votre viande surtout lors d’une chélation. Pour ces personnes, la carnitine est essentielle.
Maria, Merci d’avoir répondu et ce avec beaucoup d’information. J’ai consulté les liens et plusieurs aspects sont intéressants. C.Ars.
Bienvenu Christian, nous apprenons tous à tous les jours et tant mieux 🙂
Et si le produit de la taxe était affecté à la prévention et aux soins des maladies causées par la malbouffe?
Ce serait déjà une première étape difficile à contester et à combattre pour les lobbies et leurs émules.
Santé à tous, surtout après les fêtes de fin d’année.
Mes 12 règles pour vivre sans béquilles
Par Michel Langlois
1. Commander ma vie et me discipliner. La discipline consiste en général à faire le contraire de ce qu’on a envie de faire, à se défaire de ses béquilles. Les moyens simples de se discipliner sont 1) se fixer des délais 2) découvrir ce qu’on fait de mieux, ce qui est le plus important à nos yeux, et se concentrer là-dessus 3) remplacer ses mauvaises habitudes par de bonnes habitudes, une à une, en commençant par les plus faciles à changer. Il importe aussi de pratiquer le « 8-8-8 » c’est-à-dire 8 heures de travail, 8 heures de loisir et 8 heures pour dormir. Enfin, elle consiste aussi à apprivoiser la méditation qui est en soi la respiration de la vie.
2. Respecter le temps qui m’est donné. Le temps est la plus grande richesse. C’est la seule limite à ce que l’on peut accomplir. Et le temps perdu ne se rattrape jamais. Perdre son temps, c’est perdre sa vie. Je m’efforce donc de ne jamais m’engager dans des activités dans le seul but de « passer le temps ». L’utilisation de notre temps demeure le choix le plus important dans la vie.
3. Réfléchir sérieusement avant de contracter toute promesse ou engagement, quels qu’ils soient. Les promesses sont des contrats qui doivent être honorés. Cela inclut les résolutions que je prends avec moi-même.
4. Un peu de sagesse évite de gros regrets. Toujours espérer le meilleur et se préparer au pire. Les vrais regrets proviennent seulement du sentiment de n’avoir pas fait de son mieux. Faire plus que ce qu’on attend de soi. La vie est facile quand on s’attaque aux difficultés, et difficile quand on cherche la facilité.
5. Se mettre au lit et s’éveiller à la même heure tous les jours de la semaine (22 h 6 h). Je ne m’écarte pas de ces horaires à moins d’une raison personnelle ou professionnelle importante et je n’utilise pas le mot « important » à la légère.
6. Faire de l’exercice tous les jours. Es avant toute chose. Garder un poids santé, apprendre à bien se nourrir et développer une nouvelle hygiène de vie. Je ne consomme que des aliments naturels riches en nutriments. C’est d’abord par l’alimentation que l’organisme obtient les éléments essentiels à son bon fonctionnement, d’où son importance pour conserver la santé.
7. Changer la phrase suivante : « Là où il y a de vie, il y a de l’espoir » par « Là où il y a de l’espoir, il y a de la vie », car il faut cultiver l’espoir pour que la vie se tisse en toute sérénité.
8. Mettre Au Point une liste de choses à faire après chaque journée de travail, et commencer par ces tâches le lendemain matin. Mes recherches et lectures importantes (et moins importantes…) ont lieu le soir, à la fin de ma journée de travail. Je tiens à jour un journal, où je consigne les objectifs de ma vie et les progrès que je fais.
9. Éviter toute fâcherie ou du non-sens. C’est une perte de temps et d’énergie. Si je cause du tort ou si je commets une erreur, je présente mes excuses et je résous le problème le plus vite possible. Cependant, si quelqu’un n’aime pas une chose que je fais, ou désapprouve ce que j’ai fait alors que je suis moi-même convaincu de son bien-fondé, c’est son droit, mais je ne vais pas commencer à me quereller avec cette personne. Dès que je me trouve dans une situation de conflit potentiel, je respire profondément, je me détends, j’expire et je me concentre à nouveau sur une entente, sans me laisser emmener sur un autre terrain, où je n’ai rien à gagner et tout à perdre. Je fais tout cela en restant dans humilité.
10. J’essaye de toujours avoir à l’esprit les deux mots d’ordre suivants :
a) « Rien n’a peu d’importance ». Par cela, je veux dire que la vie est remplie de petites fragilités qui peuvent nous stopper complètement si nous décidons d’y accorder de l’intérêt. La vie est trop courte pour que nous nous permettions de travailler à autre chose qu’à nos objectifs majeurs : chacun d’entre nous a une mission à accomplir pour soi-même et pour les autres. Il n’y a pas de temps à perdre avec des problèmes secondaires.
b) « Rien n’est définitif ». Cette démarche m’aide dans les bons comme dans les mauvais moments. Dans les mauvais moments, comme les jours difficiles, d’intense effort ou d’inconfort, je sais que « ça ne durera pas ». La petite souffrance que j’endure maintenant sera vite oubliée, plus tard, lorsque je profiterai des fruits de mon travail, ou que je penserai à ce que j’ai accompli. Et dans les bons moments, j’essaye de me souvenir que, même si tout va bien pour l’instant, ce n’est pas une raison pour mettre de côté mes objectifs. Quels que soient les bienfaits du moment, je ne dois jamais me laisser aller à la paresse, parce qu’il y a trop de choses à améliorer dans notre monde, et qui attendent quelqu’un pour s’en occuper.
11. La personne que je ne veux pas être. Je ne serai ni intolérant, ni jaloux, ni envieux, ni enclin à céder à aucun autre sentiment facile. Je ne participerai pas aux commérages et je ne critiquerai pas, quelles que soient les circonstances ou les personnes avec qui je me trouve. Je ne serai pas négatif lorsqu’il est plus facile d’être positif. Je ne nuirai pas aux autres lorsqu’il est possible de les aider. Je m’efforcerai de connaître les tentations, les situations et les environnements de la vie que je dois éviter, et je ferai mon possible pour les éviter effectivement, même si cela signifie pour moi de me tenir à distance de mes relations qui vivent dans ces environnements. C’est ma vie, et c’est plus important que ce que les autres pensent de moi. Cela fait longtemps que j’ai arrêté de me soucier de ce que les autres pensent de moi. Ce qui importe, plus que l’opinion des autres, c’est le nombre de personnes que je peux aider en partageant les fruits de mes recherches, mes avis et encouragements dans mes lettres. Les plus beaux poèmes d’amour sont écrits par les poètes les plus amoureux. Alors, allons-y sans hésiter. Je ne pourrai pas aider autant de personnes que je le voudrais si je garde pour moi « les vraies infos ». Et je ne m’arrêterai pas tant que je n’aurai pas aidé un million d’hommes et de femmes à reprendre le contrôle de leur santé, de leur corps et de leur esprit, à transformer leur vie, à mieux préparer leur avenir et à mieux vivre l’instant présent, enfin de vivre mes douze règles en abstinence béquille.
12. Demander de l’aide. Parfois il est difficile de damé notre petit ego, d’échoué et même impossible d’y arriver toute seule donc il faut se tourné vers les vrais thérapeutes diplômés, oui les vrais passionner. Le fait dans parler a quel qu’un a qui l’on a confiance et qui nous a prêté attention de nos émotions, sectionne la souffrance en deux. Les thérapies de groupe ont un sens de sortir les vraies choses qui nous libère de notre souffrance, nous permet avancer dans la vie exemple de béquilles.
Pas trop compliquer ! Ces douze règles me permettent de vivre ma vie avec moins de complexes, plus d’énergie et plus d’efficacité que si je n’avais pas fixé clairement cette philosophie. Bien sûr, je n’arrive pas à respecter toutes ces règles tout le temps tous les jours, mais cela me donne un cadre et une « sonnette d’alarme » intérieure lorsque je risque de franchir la ligne rouge et de perdre ma sérénité.
J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé
Selon moi, on devrait obliger les fabriquants et vendeurs de malbouffe à prendre en charge en partie les problèmes reliés à l’obésité, le cholestérol, le diabète de type 2, etc ou faire en sorte que leurs produits rejoignent ceux du côté de la santé. Aussi, je me suis toujours questionnée sur les très nombreux produits qui se retrouvent sur les tablettes des épiceries. Je pense surtout aux images véhiculées car ils font croire aux gens que ce qu’ils mangent est correct alors que si nous pensons ne serait-ce qu’un instant si le produit a été transformé nous le remettrions sur la tablette sachant fort bien que nous allons manger ou faire manger aux nôtres des produits dont nous sommes incapables pour plusieurs de nommer les ingrédients. Ce qu’il faut? Réapprendre à cuisiner. Il y a de plus en plus de recettes à petits prix et cuisinées en moins de trente minutes. Lorsque les fabriquants affirment que ce seront les pauvres qui écoperont, ça me frustre parce que 1: on met la faute sur les plus pauvres comme pour se faire prendre en pitié et 2: on identifie les pauvres étant comme des peronnes incapables de se prendre en main, de cuisiner et surtout de faire des achats judicieux. Cessons de mettre des étiquettes sur les gens et montrons-leur plutôt à acheter « pour cuisiner » et non pas seulement pour manger et cela pour tout le monde et pas juste pour les pauvres. Dès l’enfance, amenons les enfants à apprendre à faire des choix et à cuisiner dès le préscolaire. Il faut apprendre à se découvrir au travers la préparation des repas pour que cela devienne une activité familiale et tout comme nous prenons du temps de qualité pour soi, nous devrions aussi prendre du temps de qualité pour cuisiner ne serait-ce qu’une bonne salade tout plein de légumes et pourquoi pas en été de son propre jardin?!
Je suis tellement d’accord avec vous et appuierais
toute action en ce sens.
C’est dommage que l’on puisse penser à taxer le produits néfastes pour nous…Chacun est responsable de ses choix dans son panier d’épicerie et tout le monde le sait que c’est mauvais pour la santé. Si les gens cessaient d’acheter tous ces produits sucrés, tous ces produits transformés etc… les compagnies n’en offriraient plus. Tant qu’il y a de la demande, pourquoi faudrait-il que ce soit eux qui soient à blâmer? Que chacun se responsabilise bon sang. Il faut arrêter de toujours mettre la faute sur quelqu’un d’autres. La santé , c’est important, c’est l’affaire de chacun.Je ne crois pas que la personne qui consomme tous ces produits qui d’ailleurs ne devraient même pas se retrouver sur nos tablettes,change son breuvage pour une tisane….même si on augmentait le prix. Existe-t-il encore des gens en 2012 qui ne savent pas quoi manger pour maintenir leur santé?
La connaissance n’est pas en cause, mais la volonté et l’éducation. Si les taxes perçues sur la malbouffe est réinvestit dans l’éducation et contribue à une baisse sur la bouffe santé, pourquoi pas? Ce qui est certain est que si on ne fait ou n’essaie rien… Le changement passe par l’action
Bonjour Reine,
J’aimerais tellement que tous sachent comment et quoi manger. Mais force est de constater qu’il n’en est rien.
La taxe n’est pas une solution, c’est un moindre mal, parce que de toute façon, nous payons. Que ce soit une taxe sur la malbouffe ou un impôt pour les hôpitaux…
Tous savent que fumer tue. Pourtant combien de gens fument? à la porte des hôpitaux? du ministère de la santé?
Santé… quand même 🙂