Le néfaste food mine nos vies, notre économie, notre santé, notre environnement. Un étudiant, Joki Desnommée-Gauthier, a fait un travail admirable pour nous aider à prendre conscience de l’ampleur du problème. Son site http://www.convergencealimentaire.info/ est une mine d’or d’information rigoureuse sur plusieurs des multinationales qui contrôlent en grande partie nos aliments et nos épiceries, sans parler de nos gouvernements. Le graphique, que j’ai reproduit ci-dessous, nous fait comprendre que l’abondance de marques n’est qu’une illusion. Elles sont toutes contrôlées par quelques géants.
http://www.convergencealimentaire.info/map.jpg
David contre Goliath
Qui a les moyens de se payer de la publicité à grande échelle? Qui utilise la démagogie pour nous faire croire que leurs produits sont des aliments santé alors qu’ils ne sont que d’autres formes de néfaste food? Les compagnies présentes dans le graphique sont aussi celles qui supportent le lobby du sucre (voir L’arrière-goût du sucre). Elles utilisent les mêmes tactiques, à grand renfort de $$$, pour moduler notre perception de leurs produits et s’assurer la part du lion au détriment de notre santé.
Si on veut que nos achats aient un quelconque poids, si on veut véritablement stimuler notre économie et nos producteurs alimentaires, il faut connaître ces marques et s’en éloigner le plus possible. Je vous suggère donc, comme le mentionne M. Desnommée-Gauthier, de conserver ou même d’apprendre ce graphique.
Encourageons les producteurs locaux au mieux de nos capacités et choisissons les produits québécois Lassonde, Leclerc, Saladexpress, Eau minérale St-Justin, et bien d’autres, de préférence aux marques de ces géants. Connaissons nos fleurons locaux, provinciaux et nationaux et développons ensemble le marché de la bonne bouffe tout en favorisant le développement des entreprises d’ici et la création d’emplois qui ne seront pas délocalisés dans des pays sans législation…
Au Québec, en France ou n’importe où dans la francophonie, le problème de la convergence alimentaire nous touche. La seule façon de réagir est d’en prendre connaissance et d’appliquer notre petit budget sur des achats qui auront des retombées bénéfiques.
Santé!
Pour ma part je suis pour la publicité positive. Communiquons la liste des entreprises de vrais produits « bio et naturels », c’est la meilleur pub que nous pouvons faire pour eux, propager la bonne alimentation et ainsi éduquer la population.
C’est facile de dire ce qui n’est pas bon, mais qu’est-ce qui est bon !!!
Je ne suis pas sûr de bien comprendre le pourquoi de ce graphique. Que le détersif Sunlight et les Q-tips que j’achète (et que je vais continuer d’acheter) soient faits par Unilever, qu’est-ce je suis supposé d’avoir à en cirer?
Y a pas grand chose fait au Québec qui s’approche de ces produits, pour un prix comparable. Et je ne ferai pas de charité pour supporter le « modèle Québécois », ce n’est pas mon rôle, mais c’est mon argent.
Pour ce qui est des produits qui ne sont pas ingérés dans notre estomac, ce n’est pas si grave de les consommer, mais ceux qui le sont, là c’est plus risqué pour notre santé!!!…
bonjour
aux travers tous les commentaires que je viens de lire je vois que la problématique et l’influence des groupes alimentaires ainsi que le comportement des politiques est aussi le même en France.
Je pense qu’au delà des groupes alimentaires nous pouvons y ajouter les laboratoires pharmaceutiques très intéressés par les conséquences de la « malbouffe » (carences, diabète, maladies cardiovasculaires,…)
Difficile à faire bouger, parlons en autour de nous et restons optimistes.
bonjour,
Le problème, c’est que les politiciens ne lisent pas.
Ils appliquent ce que ceux qui les contrôlent ordonnent de faire.
Si on peut petite à petit amener les enfants à ce que mieux manger peut leur apporter, ça ne coûte pas plus cher. Je dirais même qu’au contraire, moins de cochonneries de toutes sortes dans le panier d’alimentation ne peut faire que du bien au corps et au porte-monnaie. Il faut commencer le plut tôt possible alors que les enfants sont jeunes et leur inculper les bonnes manières de se nourrir. Je dirais même qu’il faut les amener à participer. Ils comprendront plus facilement faire attention à eux en plus d’apprendre à acheter les aliments et même à cuisiner.
Moi aussi auparavant je disais que ça coûtait plus cher de manger plus de légumes pour ne nommer que cet exemple pourtant en faisant une liste des repas à préparer, j’achète ce dont j’ai besoin donc moins de perte d’aliments donc économie au bout de ma facture. C’est de cette façon que petit à petit, j’ai changé mes habitudes. Si on continue de combiner nos anciennes habitudes plus les nouvelles, c’est normal que ça coûte plus cher mais si on fait quelques échanges, on finit par abandonner nos vieilles habitudes en échange des meilleurs. Les enfants comprennent pas mal plus qu’on peut le penser. De plus, à l’école, ils sont conscientisés sur beaucoup plus de choses comme par exemple, les allergies alimentaires. Ils comprennent qu’ils doivent être prudents…pour les autres ou peut-être pour eux-mêmes.
Ceci dit, cela ne veut pas dire de tout enlever au grand complet mais allez-y en alternance et cela se fera comme je le disais petit à petit puis des nouvelles habitudes alimentaires auront pris leur place sans que personne en soit réellement affecté.
Merci Carole pour ce gros bon sens
JYD
Bonjour,
Ça fait jaser…
Soyons honnêtes, moi, je peux faire ce tri, je m’occupe de ma santé.
Je pense aussi aux familles qui ont plusieurs enfants, les parents travaillent, ont-ils le temps et l’énergie de faire cela ? ont-ils les moyens de payer plus et encore plus pcq la nourriture augmente toujours et des ados, ça mange…
Bien sûr, ma famille fait attention mais ne peut tout acheter bio et les jeunes se foutent bien de leur santé, eux, ils ont la vie devant eux.
L’éducation doit se faire, commencer avec un cours à l’école, eh oui, nous avions ça nous les chanceux et il n’y avait pas tant de cochonneries tentantes, sucrées, salées, on mangeait santé, c’était comme ça, la maman faisait de la bonne cuisine et santé !!!
Je crois que nous devons viser un pas à la fois, faire goûter les bonnes choses, autour de nous, ça change doucement, faut le voir aussi…
Bonne et belle fin de semaine avant la grosse !!!
En ce qui me concerne, j’ai appris il y a plusieurs années à boycotter ces multi-nationales grâce au livre »L’envers de l’assiette… et quelques idées pour le remettre à l’endroit » de Laure Waridel et aussi en conférence avec Serge Mongeau. J’y ai subi ni plus ni moins qu’un lavage de cerveau… mais un bon et positif!…
En passant, belle prestation M. Dionne dans le film »la face cachée de la viande ». Je me permets d’y inclure le lien pour le bénéfice de nos lecteurs!
http://www.youtube.com/watch?v=vJCiHeIVQnQ&feature=player_embedded
Wow, super! Une prochaine fois, ça serait intéressant d’avoir la liste ou le lien internet qui détaillerait nos entreprises alimentaires québécoises à encourager. Merci ! ;o)
Bonsoir JY
J’ai retrouvé ce même graphique dans la revue Protégez-Vous de janvier 2013. Leur article est en effet excellent.
Merci de le publier à plus grande échelle. Ne nous décourageons pas il y a 20 ans quand j’ai commencé à manger plus sainement et plus tard bio, je passais pour une huberlulu, maintenant il y a plus de gens qui font comme moi et c’est ces petits pas qu’il faut regarder. Même vous M. Dionne il y a dix ans on ne vous connaissait pas, ce qui me fait dire qu’il ne faut pas lâcher et toujours revoir nos propres croyances. déjà si on se change soi-même ça se répercute dans l’univers.
merci JY et santé !!!
hélène l
Ces mêmes géants ont des marques « BIO » et lors du projet de loi 43 de la Californie pour l’étiquetage des OGM…ils ont donné des millions au camp contre. Il faut absolument boycotter leurs produits :
• PepsiCo (Donated $2.5M): Naked Juice, Tostito’s Organic, Tropicana Organic
• Kraft (Donated $2M): Boca Burgers and Back to Nature
• Safeway (Member of Grocery Manufacturers Association, which donated $2M):“O” Organics
• Coca-Cola (Donated $1.7M): Honest Tea, Odwalla
• General Mills (Donated $1.2M): Muir Glen, Cascadian Farm, Larabar
• Con-Agra (Donated $1.2M): Orville Redenbacher’s Organic, Hunt’s Organic, Lightlife, Alexia
• Kellogg’s (Donated $791k): Kashi, Bear Naked, Morningstar Farms, Gardenburger
• Smucker’s (Donated $555k ): R.W. Knudsen, Santa Cruz Organic
• Unilever (Donated $467k): Ben & Jerry’s
• Dean Foods (Donated $254k): Horizon, Silk, White Wave
D’accord pour acheter local le plus que possible.
Le monde est peuplé d’une très large partie d’ignorants qui ne veulent pas essayer de comprendre pour savoir car « il faut bien mourir de quelque chose » est leur réponse favorite…
L’on me réponds souvent: »J’ai jussse une vie, fa que y faut en profiter »
Je leur réponds: J’ai jusse une vie, pis j’veux pas la scrapper!!!
Tellement bien dit. Chez-moi, tous ceux qui ont crié haut et fort qu’ils n’avaient qu’une vie à vivre, fa que y faut en profiter…et bien, ils sont tous morts!
Disons que ça réveille! J’étais réveillée bien avant d’entendre ce qu’ils avaient à me dire cependant, ça m’a réveillé davantage afin d’aller plus loin. D’ailleurs, lors des congés scolaires dont la fameuse semaine de relâche, alors que la plupart des enfants ajoutaient une semaine additionnelle afin de suivre leurs parents en voyage, moi j’inculquais déjà à mon enfant à cuisiner. On passait toute une semaine de qualité à bricoler, cuisiner, jouer dehors etc. Puis-je vous dire qu’à l’âge adulte, mon enfant est très conscient des arnaques alimentaires et cuisine beaucoup. Elle a une vie très mouvementée comme la plupart des gens cependant, elle a compris qu’elle devait prendre le temps pour s’alimenter car là est le coeur de la vie même.
J’adore votre commentaire Monsieur Arsenault.
Il y a une émission qui a passé au Canal D il y a de cela plusieurs semaines et qui s’intitulait: Les alimenteurs. Cette émission (Docu D) m’a fait grandement réfléchir car il était clairement dit ce que cet étudiant avance.
Ce n’est pas pour rien qu’avant de gober quoi que ce soit, il est bon de se questionner sur ce que l’on mange. Il est grandement temps que les gens sachent et agissent en conséquence car plus nous nous mettons la tête sous le sable et plus nous laissons les gros de ce monde nous rendre malades par la transformation des aliments. Dans le documentaire dont je vous parle plus haut, il est dit combien de produits alimentaires contiennent du maïs. On y montre aussi des vaches sur qui des tests ont été faits en ouvrant littéralement leur premier estomac pour y retrouver du maïs non digéré comme quoi ces animaux ne peuvent pas se nourrir exclusivement au bourrage de maïs d’autant plus que cette viande se retrouve ensuite dans notre assiette puis dans notre propre estomac. Et là, on ne parle pas de tous les pesticides et tout le reste qui rendent l’alimentation pratiquement impropre à l’être humain. Pourtant, c’est ce dont nous nous nourrissons en espérant conserver la santé ou du moins pour plusieurs, la retrouver.
Il faut vraiment se réveiller et faire des choix judicieux car plus nous nous montrons indifférents à ce que l’on retrouve dans les supermarchés et plus nous laissons ces producteurs nous tuer à petits feux.
C’est devenu quasiment épeurant de se nourrir d’autant plus qu’on nous fait tellement croire à certains produits dits santé qu’on se laisse prendre et inconsciemment, on se laisse berner en achetant et surtout en mangeant tous ces produits.
Je suis d’accord avec tout ce que vous dites. Le seul problème, c’est qu’on ne fait qu’en parler entre gens qui sont déja convaincus.
C’est le reste de l’humanité, celle qui ne viendra jamais lire cette page web, qu’il faut tenter de convaincre. J’ai l’impression qu’ils ne s’intéresseront au problème que le jour ou ils seront capable d’en voir l’impact dans leur quotidien…
Il y aura malheureusement toujours des gens pour ne rien voir, ne rien entendre ni ne rien dire et il y a par contre tous les autres qui sont conscientisés et qui vont changer leurs façons de faire, d’acheter de sorte que petit à petit, ça va changer. Rome ne s’est pas construit en une nuit. Pour ma part, je ne tente jamsis d’essayer de convaincre car selon moi, on doit être d’abord convaincu pour changer sa façon de se nourrir. C’est un peu comme la personne qui veut perdre du poids sans effort autre que d’absorber des poudres ou autres. Elle sait très bien que ses efforts ne seront pas à la hauteur et qu’elle conservera son poids. Elle pourra bien crier haut et fort que tout ce dont elle tente n’arrive à rien, ce n’est hélas ni vous ni moi qui réussirons à la convaincre de faire ce qui doit être fait soit de mieux se nourrir et de bouger qui feront toute la différence. Il faut donc compter sur des sites comme celui-ci, des revues, des émisions etc afin d’amener les gens à évoluer de façon positive sur ce qui les concerne de près: leur santé.